Un nouveau découpage territorial de la Corse-du-Sud entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans la Corse-du-Sud, le nombre de cantons passe ainsi de 22 à 11.
Lors des élections départementales de 2015, le binôme composé de Valérie Bozzi et Marcel Francisci (UMP[3]) est élu au 1er tour avec 54,62% des suffrages exprimés, devant le binôme composé de Paul-Jo Caïtucoli et Muriel Segondy (Divers) (22,91%). Le taux de participation est de 55,59 % (7 713 votants sur 13 876 inscrits)[3] contre 51,56 % au niveau départemental[4] et 50,17 % au niveau national[5].
En 2021, le canton comptait 15 985 habitants[Note 1], en évolution de +9,53 % par rapport à 2015 (Corse-du-Sud : +6,69 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[6].)
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.