Il est divisé par le décret no 82-84 du , créant les cantons de Perpignan-8 et de Toulouges[3].
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le canton de Perpignan-5 est conservé et voit ses limites territoriales remaniées[2].
Médecin hospitalier vice-présidente du conseil général depuis 2008 députée de la 3e circonscription des P.-O. (2012-2015) Secrétaire d'Etat (2015-2017) Elue en 2015 dans le Canton du Canigou
Les données manquantes sont à compléter.
Élection de 2008
Les élections cantonales de 2008 ont eu lieu les dimanches 9 et 16 mars 2008.
Abstention : 46,35 % au premier tour, 37,55 % au second tour.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Michel Guillemaud et Bénédicte Marchand (FN, 35,63 %) et Toussainte Calabrese et Jean-Louis Chambon (PS, 28,83 %). Le taux de participation est de 50,7 % (7 408 votants sur 14 610 inscrits)[5] contre 55,72 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Toussainte Calabrese et Jean-Louis Chambon (PS) sont élus avec 51,71 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,18 % (3 640 voix pour 7 770 votants et 14 610 inscrits)[8].
Jean-Louis Chambon a été exclu du PS à la suite de sa candidature dissidente aux élections sénatoriales de 2017[9].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Perpignan-5, ce taux de participation est de 30,57 % (4 690 votants sur 15 340 inscrits)[11] contre 35,53 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean-Marie Dionet et Carla Muti (RN, 36,11 %) et Mathias Blanc et Francoise Chatard (Union à gauche, 23,88 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[13], 38,03 % dans le département[12] et 33,15 % dans le canton de Perpignan-5[11]. Mathias Blanc et Francoise Chatard (Union à gauche) sont élus avec 51,02 % des suffrages exprimés (2 408 voix pour 5 087 votants et 15 345 inscrits)[11],[14],[15].
Le , le Conseil d'État annule les scrutins de 2021, en raison de l'inéligibilité du candidat RN Jean-Marie Dionet, qui n'aurait pas dû pouvoir se présenter de par la fonction qu'il avait occupée de directeur des douanes dans le département[16].
Élection partielle du 27 novembre et 4 décembre 2022
L'élection départementale partielle est marquée par une faible participation tant au premier (21,63 %) qu'au second tour (23,64 %). A l'issue du premier tour, le binôme composé de Louis Aliot et Carla Muti (RN) arrive en tête avec un score de 44,07 % des voix suivi par le binôme Chambon-Micolau (LR-DVD) recueillant 27,63 %. Le binôme sortant Blanc-Chatard (PS-PG) dont l'élection a été annulée arrive en 3ème position avec 26,36 % des voix.
la portion du territoire de la ville de Perpignan déterminée par l'axe des voies ci-après, du Nord au Sud : rivière La Têt, rue de la Rivière, avenue de Grande-Bretagne (portion Est), cours Lazare-Escarguel, avenue du Lycée, avenue Gilbert-Brutus (portion Ouest), rue Paulin-Testory, rue Georges-Rives (extrémité), avenue du Général-Guillaut et route nationale n° 9.
Composition de 1982 à 2015
Le canton comprenait la portion de territoire de la ville de Perpignan déterminée, au Sud et à l'Ouest, par la limite communale de Perpignan ; au Nord, par la rivière Basse (jusqu'à son intersection avec le ruisseau Ganganeil) ; à l'Est, par l'axe des voies suivantes : avenue du Lycée, avenue Gilbert-Brutus, rue Paulin-Testory, rue J.-Tixeire, rue du Docteur-Georges-Rives, avenue du Général-Guillaut, avenue d'Espagne, nouvelle route d'Espagne, route nationale 9.
la partie de la commune de Perpignan située au sud de l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Pollestres, route du Perthus, avenue d'Espagne, avenue du Général-Guillaut, boulevard Félix-Mercader, avenue Gilbert-Brutus, rue du Lieutenant-Pruneta, rue des Lices, rue des Rois-de-Majorque, rue des Archers, rue Jean-de-Gazanyola, rue des Sureaux, rue Grande-la-Monnaie, place du Pont-d'en-Vestit, rue de la Porte-d'Assaut, place Arago, place Gabriel-Péri, quai Sébastien-Vauban, rue de Sully, Pont de Guerre, quai de Barcelone, rue Pierre-Cartelet, rue du Maréchal-Foch, boulevard des Pyrénées, cours de la Bassa, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Toulouges.
En 2021, le canton comptait 28 432 habitants[Note 3], en évolution de +9,71 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[19].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.