Le canton d'Épernay-II est créé par décret du scindant en deux le canton d'Épernay[1].
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le canton d'Épernay-2 est conservé et voit ses limites territoriales remaniées[2].
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Benoit Moittie et Sophie Signolle Gonet (UMP, 41,43 %) et Chantal Clement et Cédric Demange (FN, 32,89 %). Le taux de participation est de 47,21 % (8 832 votants sur 18 707 inscrits)[4] contre 48,93 % au niveau départemental[5] et 50,17 % au niveau national[6].
Au second tour, Benoit Moittie et Sophie Signolle Gonet (UMP) sont élus avec 62,58 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 46,07 % (4 899 voix pour 8 618 votants et 18 705 inscrits)[7].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[8]. Dans le canton d'Épernay-2, ce taux de participation est de 26,13 % (4 855 votants sur 18 579 inscrits)[9] contre 28,76 % au niveau départemental[10]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Martine Boutillat et Benoît Moittié (Union au centre et à droite, 51,95 %) et Cindy Demange et Romain Tissier (RN, 28,66 %)[9].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[11], 29,32 % dans le département[10] et 25,89 % dans le canton d'Épernay-2[9]. Martine Boutillat et Benoît Moittié (Union au centre et à droite) sont élus avec 68,63 % des suffrages exprimés (3 023 voix pour 4 811 votants et 18 581 inscrits)[9],[12],[13].
Composition
Composition de 1973 à 2015
Lors de sa création, le canton d'Épernay-II est composé de[1] :
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[16].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[3].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.