Le camp est établi en mai 1918 pour emprisonner les Gardes rouges à la fin de la guerre civile finlandaise.
Le camp est alors contrôlé par la Garde blanche.
Tammisaari était le plus connu des camps de prisonniers de la guerre civile finlandaise[1].
Les conditions de vie y sont particulièrement difficiles et le taux de mortalité est très élevé.
Entre juin et décembre 1918, 2 873 prisonniers meurent de faim et de maladie, soit un prisonnier sur trois[2].
À partir de 1920, il sert de camp de travail pour les prisonniers politiques communistes[3].
(fi) Sture Lindholm (trad. Anu Koivunen), Vankileirihelvetti Dragsvik — Tammisaaren joukkokuolema 1918 [« Fånglägerhelvetet i Dragsvik — massdöden i Ekenäs 1918 »], Jyväskylä, Atena, (ISBN978-952-300-365-1)
(fi) Ulla-Maija Peltonen (ed.), Naisia turvasäilössä: Poliittisena naisvankina Suomessa 1930-1944, Art House, WSOY, , 224 p.
(fi) Arvo Tuominen, Maan alla ja päällä, Muistelmia vuosilta 1921−1933, Helsinki, Tammi,
Références
↑(en) Christie, Kenneth & Cribb, Robert, Historical Injustice and Democratic Transition in Eastern Asia and Northern Europe: Ghosts at the Table of Democracy, Routledge, , 216 p. (ISBN978-0-7007-1599-2)
↑(en) Tuomas Tepora et Aapo Roselius, The Finnish Civil War 1918 : History, Memory, Legacy, Leiden/Boston, Brill Academic Publishers, , 454 p. (ISBN978-90-04-24366-8), p. 116