Décidé à fédérer la jeunesse de sa commune, le maire de Faa'aOscar Temaru décide de fédérer les différentes troupes de danse de la ville la plus peuplée de Polynésie, afin d'enfin s'imposer au Heiva i Tahiti[2], festival de danse traditionnelle au rythme duquel toute la Polynésie vibre chaque juillet[3]. Pour ce faire il recrute le poète John Mairai, personnalité emblématique de la culture polynésienne. Il lui commande l'écriture d'un thème[4] puis le nomme chef de troupe, avec la charge de recruter les meilleurs chorégraphes, danseurs, musiciens et costumiers possibles. John Mairai relève le challenge et réuni une équipe de plus de deux cent personnes qui vont répéter ensemble trois fois par semaine durant six mois[5].
En référence à Henri Hiro, la troupe est nommée Nuna'a e Hau, ce qui peut signifier peuple de paix, ou peuple et nation, en tahitien. Les répétitions s'enchainent jusqu'au moment où il faut désigner une meilleure danseuse, celle qui représentera la troupe en tant que soliste le soir de la compétition. Des éliminations ont lieu sur le stade Leverd et c'est finalement Calicia Taufa, jeune fille originaire de Raiatea qui est désignée. Le film suit son parcours jusqu'au soir du Heiva[6], lors duquel elle obtient le second prix de la meilleure danseuse[7]. Ensuite d'autres représentations sont au programme, par exemple lors du synode de l'église protestante maohi. Le film se termine par un énorme banquet offert par la commune de Faa'a.