En 477 av. J.-C., il est élu consul avec Titus Menenius Lanatus[a 1],[5]. Le Sénat lui confie la conduite de la guerre contre les Volsques tandis que son collègue se prépare à affronter les Véiens. Ces derniers passent à l'offensive et anéantissent l'armée des Fabii dans la vallée de la rivière Crémère. Ils repoussent ensuite Lanatus et installent leur camp sur le Janicule. Pulvillus est rappelé de sa campagne en pays volsque pour protéger Rome[3]. Il remporte une bataille sur le Janicule, mais le succès n'est pas suffisant pour repousser les Étrusques et les consuls de l'année suivante doivent poursuivre la guerre[a 2],[a 3].
Deuxième consulat (457)
En 457 av. J.-C., il est consul pour la seconde fois avec Quintus Minucius Esquilinus Augurinus[4],[n 1]. Les tribuns de la plèbe empêchent un temps la mobilisation de l'armée pour la campagne contre les Èques mais finissent par céder lorsque les Sabins entrent à leur tour en guerre, en ayant toutefois obtenu que le nombre de représentants du peuple passe à dix. Pulvillus semble avoir joué un rôle important pour que cette mesure soit adoptée[4]. Il affronte ensuite les Èques[4] qui ont anéanti la garnison romaine de Corbion près du mont Algide et détruit la ville. Durant la campagne, Pulvillus s'empare d'Ortana[a 4]. Pendant ce temps, son collègue Augurinus mène l'expédition contre les Sabins[4].
(en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p. (lire en ligne)
Annette Flobert, Tite-Live, Histoire Romaine, livres I à V : traduction nouvelle, Paris, Garnier-Flammarion, , 643 p.
(de) J. Rüpke, Fasti sacerdotum : die Mitglieder der Priesterschaften und das sakrale Funktionspersonal römischer, griechischer, orientalischer und jüdisch-christlicher Kulte in der Stadt Rom von 300 v. Chr. bis 499 n. Chr., Wiesbaden, , 3 volumes