Cabinet de Travail (2014-2019)Cabinet de Travail
(id) Kabinet Kerja Le gouvernement lors de sa prise de fonction.
Le cabinet de Travail (indonésien : Kabinet Kerja) est le quarantième cabinet de la république d'Indonésie, et le sixième de l'Ordre de la Réforme (en). Constitué à la suite de l'élection présidentielle indonésienne de 2014, il est en fonction du au sous la direction du président Joko Widodo. HistoriqueContexteConstitué à la suite des élections législatives d'avril 2014 et de l'élection présidentielle de juillet 2014, qui opposait Prabowo Subianto et Joko Widodo, il formé par ce dernier, vainqueur des élections. Le 15 septembre 2014, le président élu déclare que son cabinet comptera 34 membres, dont 18 issus de milieux professionnels et 16 issus de partis politiques de sa coalition[1]. La composition du cabinet devait initialement être annoncée le 22 octobre, mais a finalement été repoussée au 26, pour plusieurs raisons, dont notamment la décision du président de suivre l'avis de la Commission pour l’éradication de la corruption (KPK) et du Centre de rapport et d’analyse des transactions financières (en) (PPATK), afin de s’assurer que les personnes choisies n’avaient pas d'antécédents en matière de droits humains ou de corruption. La KPK a déclaré que huit des personnes initialement choisies étaient « problématiques » et devaient être remplacées[2]. En particulier, le général Wiranto, pressenti pour être ministre coordinateur chargé des Affaires politiques, juridiques et sécuritaires, était perçu comme problématique étant donné son implication dans les massacres et violations des droits humains lors du processus d'indépendance du Timor oriental en 1999, et a donc été écarté de la liste finale[3]. Composition initialeLa composition du gouvernement a été annoncée le 26 octobre et la prise de fonction a eu lieu le lendemain. Le cabinet comprend alors 34 ministres : 4 ministres coordinateurs et 30 ministres[4] (auxquels s'ajoutent 2 ministres délégués). Sur les 34 ministres, seuls 14 sont affiliés à un parti politique. Bien qu'il soit loin de la parité, avec 8 femmes pour 26 hommes (24 %, si on ne compte pas les ministres délégués), ce rapport est alors un record pour un cabinet indonésien[5]. Pour la première fois, une femme est nommée ministre des Affaires étrangères[6]. Vingt ministres ont moins de 45 ans au moment de leur nomination. Contrairement aux cabinets précédents, Jokowi ne nomme pas de secrétaire de cabinet ni de porte-parole présidentiel. De même, il ne nomme pas de procureur général ni de directeur de l'Agence de renseignement intérieur[7],[8],[9]. Un secrétaire de cabinet est finalement nommé peu de temps après, en novembre 2014. RemaniementsJokowi remanie une première fois son cabinet le 12 août 2015, remplaçant cinq ministres et le secrétaire de cabinet[10]. Un deuxième remaniement ministériel plus important a lieu le 27 juillet 2016. Treize ministres et le secrétaire du cabinet sont remplacés[11]. L'arrivée de Sri Mulyani au ministère des Finances porte à neuf le nombre de femmes ministres (26,5 %)[12]. Le général Wiranto, écarté de la composition initiale pour son implication dans des violations des droits humains, fait finalement son entrée au cabinet au poste de ministre coordinateur des Affaires politiques, juridiques et sécuritaires. Cette nomination est condamnée par Amnesty International, qui rappelle que ce ministère supervise plusieurs ministères et institutions publiques, dont le bureau du procureur général qui aurait pu inculper le général[13],[14]. En octobre 2016, un troisième poste de ministre délégué est créé. Un troisième remaniement se produit le 17 janvier 2018, remplaçant deux ministres[15]. MembresDirection du cabinet
Ministres coordinateurs
MinistresMinistres délégués
Autres postes
Voir aussiRéférences
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