Cabinet VoigtCabinet Voigt
(de) Kabinett Voigt Présentation de l'accord de coalition le .
Le cabinet Voigt (en allemand : Kabinett Voigt) est le gouvernement de l'État libre de Thuringe depuis le , sous la 8e législature du Landtag. Il est dirigé par le chrétien-démocrate Mario Voigt et formé après les élections régionales du . Il se compose de neuf ministres, dont deux porte le titre de vice-ministre-président. Il est constitué d'une coalition « de la mure » entre l'Union chrétienne-démocrate, l'Alliance Sahra Wagenknecht et le Parti social-démocrate. Minoritaire, il bénéficie de la bienveillance de Die Linke. Il succède au deuxième cabinet du socialiste démocratique Bodo Ramelow. Historique du mandatCe gouvernement est dirigé par le nouveau ministre-président chrétien-démocrate Mario Voigt. Il est constitué d'une coalition « de la mûre » entre l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), l'Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice (BSW) et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). Ensemble, ils disposent de 44 députés sur 88, soit 50 % des sièges du Landtag. Il bénéficie de la bienveillance de Die Linke, qui dispose de 12 députés. Il est formé à la suite des élections régionales du . Il succède donc au second gouvernement du socialiste démocratique Bodo Ramelow, constitué d'une coalition rouge-rouge-verte minoritaire entre Die Linke, le Parti social-démocrate et l'Alliance 90/Les Verts (Grünen). Négociations et formationLors des élections régionales, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) remporte la majorité relative. Elle devance l'Union chrétienne-démocrate, tandis que la coalition sortante est en très fort recul et que l'Alliance Sahra Wagenknecht réalise une percée. Aussi bien le chef de file de l'AfD Björn Höcke que celui de la CDU Mario Voigt revendiquent de former le prochain gouvernement, et le ministre-président sortant Bodo Ramelow indique qu'il apporte son soutien à Mario Voigt[1]. Le , l'Union chrétienne-démocrate, l'Alliance Sahra Wagenknecht et le Parti social-démocrate entreprennent des discussions exploratoires pour envisager de constituer une coalition « de la mûre » (en référence à leurs couleurs noir, pourpre et rouge), qui ne dispose pas d'une majorité absolue avec 44 députés sur 88[2]. Les trois partis annoncent le que leurs entretiens ont été fructueux et qu'ils vont désormais entamer des négociations de coalition[3]. Le contrat de coalition est présenté le suivant[4] puis ratifié le par la CDU[5], le par la BSW[6] et le par le SPD[7]. Manquant d'une voix pour gouverner seule, la coalition propose le à Die Linke une entente pour la traiter comme une « opposition constructive » en l'impliquant dans les discussions budgétaires et législatives ainsi qu'en instaurant des entretiens mensuels. Mario Voigt présente cette configuration comme un « format 3+1 ». En dépit du souhait exprimé par Die Linke, les trois partis ne lui remettent pas de proposition d'accord écrit, du fait d'une règle interne à la CDU qui lui interdit en principe de collaborer avec Die Linke[8]. Mario Voigt est élu ministre-président le par 51 voix favorables grâce au renfort d'une partie des députés de Die Linke[9]. Il forme son gouvernement de neuf ministres, dont deux vice-ministres-présidents, le lendemain[10]. Composition
Notes et références
AnnexesArticles connexes |