César Chevalier-MalibertCésar Elisabeth Chevalier-Malibert est un homme politique français né le à Mayenne (Mayenne) et mort le à Paris. BiographieIl est le fils de Julien Chevallier, notaire, décédé à Mayenne en 1784 et Jeanne Bignon[1]. Il est le petit-fils de Jacques Chevalier et de Catherine Brault. Le lieu de Malibert dont il se titrait est de la Croixille[2]. Il était avocat avant la Révolution française. Il fut nommé le 7 juillet 1790 membre du Directoire du département de la Mayenne, dans l'église des Cordeliers de Laval, et assistait en cette qualité à la séance du 30 novembre 1790[3]. Administrateur du département en 1790. Aux élections législatives de 1791,il est élu député de la Mayenne à l'Assemblée législative, le 7e sur 8, par 170 voix sur 272 votants. Il siégea parmi les modérés[1]. Il ne s'y fit remarquer que par la modération de ses votes, ce qui le fit classer parmi les suspects[3]. Il rentra à Mayenne, et un mandat d'arrêt fut lancé contre lui ; mais il put éviter la prison en se cachant. On cessa même toute investigation lorsque son ancien collègue François Grosse-Durocher eut affirmé que Chevalier-Malibert avait passé à l'étranger[3]. On le retrouve juge de paix de Mayenne en l'an X, puis, sous le Premier Empire, le 18 octobre 1808, juge-suppléant[3]. Le 18 octobre 1808, Chevalier-Malibert fut élu, cette même année, par le collège électoral de l'arrondissement, candidat à la députation, mais ne fut pas agréé par le Sénat chargé de désigner les députés au Corps législatif[3]. Il est désigné comme un des Grands notables du Premier Empire du département de la Mayenne[4]. Rallié à la Restauration, Le 25 septembre 1816, il fut de nouveau nommé candidat à la députation par le collège de l'arrondissement de Mayenne et élu aux Élections législatives de 1816, député par le collège du département, comme royaliste, le 4 octobre 1816, au collège de département, député de la Mayenne par 107 voix (192 votants, 242 inscrits). Il fit partie de la majorité de la Chambre jusqu'en 1819[1]. Son élection fut validée, après avoir été combattue dans la séance du 8 novembre à la chambre des députés. Aux élections législatives de 1819, Chevalier-Malibert échoua[5]. Et aux Élections législatives de 1820, Chevalier-Malibert échoua à nouveau, quoiqu'il se fût porté avec Louis de Hercé, royaliste[3] Il fut de nouveau candidat, mais sans succès, aux Élections législatives de 1816 : il obtint 51 voix contre 218 à Louis de Hercé, qui fut élu[1]. Il mourut à Paris l'année suivante, le 25 février. Notes et références
Sources
Sources utilisées par l'Abbé Angot
Liens externes
|