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Célestin Koffi Yao naît à Daloa, le 6 avril 1971[2]. Il effectue ses études secondaires et universitaires à Abidjan et à l’UniversitéParis 1 Panthéon Sorbonne. Ses études ont été sanctionnées par un doctorat en arts plastiques et sciences de l’art.
Enseignant-chercheur à l’université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, Koffi Yao est vice-président du Comité national ivoirien Mémoire du monde (CNI-Memo). Il est également membre du bureau exécutif de l'ARCMoW – Africa Regional Committee of the Memory of the World Programme[7],[8],[9],[10],[11].
Galerie
Il ouvre la Galerie KOFFI-YAO en 2013, dans le quartier résidentiel et huppé de Cocody. Après avoir exposé 14 artistes, il ferme la galerie en 2016, pour l’implémentation d’un projet plus grand dans la capitale économique ivoirienne. Célestin Koffi Yao fonde immédiatement, à Abobo – quartier populaire d’Abidjan et précisément dans le secteur dit Derrière-rails –, le Centre pour la culture, les arts et le savoir – Sankonian, qui comporte une galerie d’art, une résidence artistique, une médiathèque, un théâtre et un café littéraire[12],[13],[5],[6],[14].
Technique d'écriture
Célestin Koffi Yao s’inspire de l’image du noir, de sa terre matrice pour donner vie, forme et existence à ses idées. L’art de Koffi Yao est aussi ancré dans la vie contemporaine et le quotidien.
Outre la sculpture, la peinture, l’artiste raffole des images, des vestiges de l’idéologie du passé qu’il réutilise avec des toiles comme le tirailleur sénégalais, du sauvage au bon noir banania. Dans ses œuvres, il dénonce la précarité de certains phénomènes existentiels[6],[15],[16],[17],[18],[19],[20].
Films documentaires
Les films documentaires de Célestin Koffi Yao s’orientent vers la défense et la préservation de l’identité africaine et du patrimoine culturel matériel et immatériel, notamment de son pays. Certains de ses films sont marqués par cette ambition de garder intactes les traces d’un passé culturellement riche de valeurs positives à même d’instruire le futur.
Avec le film Sankonian, les ressources du devenir, Célestin Koffi Yao met en évidence, en premier lieu, le rituel du fatchué – une pratique guerrière – et démontre, au-delà du rite initiatique, une esthétique de la société traditionnelle, au travers du phénomène de la maturité chez les peuplesatchan (2016 -22'). Le fatchué est le symbole culturel par excellence du peuple atchan ou Ebrié de Côte d'Ivoire : il concerne la gestion et l'organisation pratique de la cité selon les différentes générations qui se succèdent par échelle de quinze ans sur une période totale de 60 ans. En second lieu, le film Sankonian propose « Requiem pour un danseur de goli » (2016-16'), qui décline les funérailles du vieux Goulè, ancien danseur de goli ; ces dernières ont donné lieu à un véritable déploiement de force et de masques sacrés, ayant pour objectif d’honorer l’âme du défunt maître.
De nombreux autres films portent la signature[21] de Célestin Koffi Yao.
Filmographie
Wan ti wan - volume 1, Marcel N’Gguessan Essoh (2019)
Wan ti wan - volume 2, Zirignon Grobli
Wan ti wan - volume 3, Mahé Djiré
Goli, liturgia africana (2019)
Sankonian, les ressources du devenir (2017)
N’Dolo, chants, jeux et danses en pays Baoulé[22] (2013)
Bibliographie
Écrits sur les arts et les artistes d'ici et d'ailleurs (2020)
Arts et mondialités – anthologie de pensées critiques (2020)
Le bateau est plein, je débarque (2013)
Création en contexte (2011)
Entretiens avec Grobli Zirignon
Notes et références
↑« Koffi Yao », sur neulandmagazin.net (consulté le )
↑ a et bCédric Vincent, « Koffi Célestin Yao, Ecrits sur les arts et les artistes d’ici et d’ailleurs », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, (ISSN1246-8258, DOI10.4000/critiquedart.64666, lire en ligne, consulté le )