Proust fonde sa propre compagnie en 1990 ; ses premières créations mêlent des éléments de danse contemporaine et traditionnelle, puis évoluent pour se rapprocher de l’art total, impliquant aussi la parole et les arts plastiques[2].
En 2000, elle participe, avec Jacques Hoepffner, aux célébrations du nouveau millénaire à Paris, en concevant une roue monumentale projetant des vidéos de mains de femmes[5].
À partir de 2004, elle lance un projet artistique et féministe, femmeuses, qui s’articule autour d’actions (œuvres, vidéos, installations, films, etc.)[3] en collaboration avec des militantes ou théoriciennes de plusieurs courants de pensée dont le postcolonialisme et la théorie queer ; elle danse avec des artistes comme Pascal Quéneau et s’implique avec Laurence Louppe dans une réflexion autour de la pratique burlesque (femmeuses #5)[2].
Au milieu des années 2010, elle participe au projet international Migrant Bodies[4] qui cherche à aborder les migrations d’un point de vue artistique[6] et produit dans ce cadre la pièce Ethnoscape[7].
↑« Fénanoq », sur Festival d'Avignon, (consulté le )
Bibliographie
Christine Bard (direction) et Sylvie Chaperon (collaboration), Dictionnaire des féministes : France, XVIIIe – XXIe siècle, Paris, PUF, , 1700 p. (ISBN978-2-13-078720-4), p. 1179-1182.