Bruxelles-Identité-SécuritéBruxelles-Identité-Sécurité, ou BIS, était une structure belge francophone d'extrême-droite proche du Vlaams Blok fondée en 1994[1] par Pieter Kerstens[2], Robert Steuckers, Hubert Defourny [3] et Jean-Eugène van der Taelen[4]. L'origine de ce « comité francophone pro-Vlaams Blok »[5] provient d'une dissidence du Front national conduite par d’anciens dirigeants du noyau dur du Parti des forces nouvelles[6] désirant réorienter le FN dans une optique nationale-révolutionnaire pure et dure[5]. Sa création est soutenue par le Vlaams Bock qui cherche à capter l'électorat francophone[3] dans l'idée de paralyser les institutions bruxelloises[1]. Le groupe de tendance national-solidariste[3] fréquente l'extrême droite française, notamment les fêtes des Bleu-blanc-rouge[7]. La publication trimestrielle du BIS, Ket, était distribuée gratuitement à des milliers d'exemplaires[3], relayant essentiellement les thèses du Blok[1] et interviews de ses membres[3]. C'est l'ex-groupe néonazi L’Assaut de Hervé Van Laethem qui s’occupait de la sécurité des meetings et réunions du BIS[8]. Dissoute après des conflits internes, dans les années 2000, le BIS se reforma sous le nom d'Alliance bruxelloise contre le déclin (ABCD), avec le même leader, Pieter Kerstens[9]. Notes et références
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