À partir du XIIIe siècle Brunehilde est évoqué dans plusieurs poèmes eddiques écrits. À partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, il connait en France un regain de popularité avec le succès de l'opéra de Richard Wagner, L'Anneau du Nibelung, où intervient la Valkyrie du nom de Brünhild[3].
En 2014, 33 personnes portaient ce prénom en France selon le site forebears.io[4].
Étymologie
Il s'agit d'un anthroponyme germanique composé de deux éléments BRYN[5] + HILD[6].
BRYN est à l'origine, entre autres, de l'ancien scandinavebrynja « cotte de mailles, armure, protection » et des vieux haut allemandsbrunnī, brunni, brunna, brunia « cotte de mailles, armure, protection »[5] (voir broigne de même étymologie).
HILD est un élément commun ayant servi à former de très nombreux noms de personnes, notamment féminins[6]. Il remonte à un germanique commun*hildio, *hilta, *hiltja « bataille, combat »[6], d'où l'ancien scandinave hildr « bataille, combat », le vieux saxon hild(i) « bataille, combat » et le vieux haut allemand hiltja, hilta « bataille, combat »[6].
Brunehilde est une forme savante en français, la forme populaire étant Brunehaut. De même, la forme populaire de Mathilde est Mahaut[7], Maud, Maude (reprises à l'anglais). L'évolution phonétique aberrante -hild > -haut repose sur l'analogie avec les noms de personnes masculins en -(h)aud, anciennement -(h)aut (cf. Renaud, etc.), dont cet élément est devenu un suffixe productif en français (lourdaud, etc.)[8].
Le prénom Brunehilde apparait à peu près à la même époque que Bruno, son premier élément étant identique.
La Brunehilde mythologique
Dans la mythologie nordique, Brunehilde est une vierge guerrière, appartenant au groupe des Valkyries. Elle est fille d'Odin et d'Erda (déesse primitive, personnification de la terre-mère et de la sagesse universelle).
Brunhild Falkenstein (vers 1960). Actrice allemande, elle tourne notamment dans les films Roadkaepchen en 2001 et Happy End en 2005.
Brunehilde Lebresne (1970). Autrice française de la correspondance Maux d'amour et du roman 24 Heures en Mère. Elle est également sculptrice sur stéatite.
Brunhilde Verhenne (). Mannequin belge, elle remporte le prix Miss Belgian Beauty en 2002. Également actrice, elle joue dans la série Zone stad en 2004.