Brigitte AskonasBrigitte Askonas
Brigitte Alice Askonas ( - )[1] est une immunologue britannique[2] et professeure invitée à l'Imperial College de Londres à partir de 1995[3],[4],[5]. Enfance et formationBrigitte Askonas naît de parents tchécoslovaques, juifs convertis au catholicisme, qui ont fui l'Autriche après l'arrivée au pouvoir des nazis. Née à Vienne, Brigitte Askonas étudie la biochimie à l'université McGill et effectue ses travaux de troisième cycle à l'école de biochimie de l'université de Cambridge où elle est élève du Girton College, Cambridge[6],[5],[7],[8],[9]. Parmi ses modèles au sein du département figurent deux scientifiques, Marjory Stephenson et Dorothy Needham, deux des premières femmes à être élues à la Royal Society. Elle dit qu'elles lui ont appris que « la bonne science est reconnue indépendamment du sexe du scientifique ». Ses recherches de doctorat ont été supervisées par Malcolm Dixon[1],[6],[7]. Carrière et rechercheBrigitte Askonas occupe d'abord un poste à l'Allan Memorial Institute of Psychiatry (associé à l'Université McGill)[7]. En 1952, elle rejoint le personnel du National Institute for Medical Research (NIMR) où elle dirige la division d'immunologie de 1976 à 1988[10],[11]. Au NIMR, elle commence à étudier la biosynthèse des polypeptides dans les protéines du lait de chèvre, et répond à une grande question de l'époque sur leur caractère monochaîne : les peptides sont synthétisés à partir d'acides aminés rapidement en un seul morceau[7]. De 1955 à 1959, elle étudie les sites de formation des anticorps en utilisant la radioactivité pour développer notre compréhension des molécules d'anticorps et des cellules du système immunitaire. De 1959 à 1961, elle étudie les tumeurs plasmocytaires comme modèles de formation d'anticorps. Elle a ensuite étudié les macrophages et leur rôle dans la présentation des antigènes (1962-1968). De 1963 à 1966, elle étudie le devenir de l'antigène en relation avec la formation d'anticorps, puis poursuit son étude des cellules B de 1965 à 1970[7]. Elle écrit plusieurs biographies de scientifiques de renom, dont Niels Kaj Jerne[12],[13] et John Herbert Humphrey (en)[14]. Askonas réalise une interview filmée de Stanley Peart dans le cadre de ce qui est devenu les Medical Sciences Video Archive[15], conservées dans les collections spéciales de la bibliothèque de l'université Brookes d'Oxford. Distinctions et récompensesEn 2007, elle est nommée associée étrangère de l'Académie nationale des sciences des États-Unis[16],[17] et reçoit le prix Robert Koch[1]. Elle est également élue membre de la Royal Society (FRS) en 1973[1] et membre de l'Académie des sciences médicales (FMedSci). Notes et références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Brigitte Askonas » (voir la liste des auteurs).
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