Bogi Takács (né le [1]) est une personne hongroisepsycholinguiste à l'origine de romans, de poèmes, de traductions et d'éditions. Takács est une personne intersexe et agenre[2], écrivant essentiellement sur sa pratique du judaïsme et sur des thèmes inspirés de la Torah. Takács utilise en anglais les pronoms e/em et they/them.
Takács participe à l'anthologie Disabled People Destroy avec d'autres auteurs handicapés[7]. Ses travaux sont publiés dans les magazines Strange Horizons[8], Uncanny[9], Lightspeed, Clarkesworld, Publishers Weekly et Apex[10]. En 2017, Takács commence à éditer Transcendent, une anthologie de nouvelles sur la transidentité[11],[10]. Takács reproche au monde littéraire de vouloir mettre en avant les minorités, mais de ne s'intéresser à elles que si elles parlent de leur souffrance quotidienne[10].
En 2018, la World Science Fiction Convention l'invite à sa conférence annuelle mais écrit toute sa biographie au masculin sur son site Internet, alors que Takács n'a jamais utilisé de pronoms masculins pour parler de soi[12].
En 2020, Takács remporte le Prix Hugo du Meilleur écrivain amateur, ce qui en fait la première personne hongroise à remporter le prix. Le prix lui revient surtout pour son travail de critique littéraire sur son blog personnel[10]. Sur ce blog, on trouve une liste de romans #OwnVoices écrits par des personnes intersexes, et une autre écrite spécifiquement par des personnes intersexes noires[13].
Prix et récompenses
Prix Lambda Literary 2018 pour la meilleure fiction transgenre pour Transcendent 2: The Year's Best Transgender Speculative Fiction
Finaliste du prix Locus pour Transcendent 2: The Year's Best Transgender Speculative Fiction[14]