Jeune[1], il fut membre du Revolutionary Action Movement (RAM), qui, confronté à la répression, entra dans la clandestinité en 1963. Il critiquait cependant la stratégie du groupe, qui préférait que la structure hiérarchique demeure clandestine afin de préserver des possibilités de lutte armée.
Carrière
Activisme politique et création du Black Panther Party
En 1968, il est inculpé avec les Chicago Seven à la suite des émeutes de Chicago, lors de la Convention démocrate de 1968[3],[4]. Le procès commença le [5]. Pendant le procès, Bobby Seale se levait et interpellait le juge en disant "objection!" chaque fois que son nom était mentionné, son avocat n'étant pas présent pour le défendre. Bobby plaidait qu'on lui refusait son droit constitutionnel à se défendre, ce qui lui valut d'être condamné pour outrage, menotté à sa chaise et bâillonné au tribunal[6].
En 1973, Bobby Seale se présente pour le Black Panther Party à la mairie d'Oakland (Californie)[7], se concentrant sur les services sociaux et la politisation de la communauté noire. Il obtient 19,26 % des voix et est qualifié pour le second tour, où il échoue cependant[8].
Travail communautaire
En 2002, Bobby Seale a commencé à se consacrer au groupe "Reach!" qui s'occupe de programmes d'éducations pour les jeunes.
Œuvres et héritages
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Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bobby Seale » (voir la liste des auteurs).
(en) Seize the Time: The Story of the Black Panther Party and Huey P. Newton, 1970 publié par Arrow Books and Hutchinson & Co. Réédition (ISBN0-933121-30-X)
(en)A Lonely Rage - The Autobiography of Bobby Seale, 1978. (ISBN0-8129-0715-9)
(en) Hugh Pearson, The Shadow of the Panther: Huey P. Newton and the Price of Black Power in America, Addison-Wesley, 1994. (ISBN0-201-48341-6)