Né dans une famille très fortunée à New York en 1954, Bob Brozman démarre l'apprentissage de la guitare dès son enfance. Il se consacre plus tard à l'étude de la musique et de l'ethnomusicologie à l’université de Washington avant de se consacrer à sa carrière de musicien. Son premier album est enregistré en 1981.
À la suite de sa rencontre avec Tau Moe et la Tau Moe Family, il découvre la guitare hawaiienne et en fait une de ses spécialités ayant récupéré la plupart des techniques de Tau Moe.
Il devient ensuite collectionneur et spécialiste des guitares et instruments à résonateur National avant de publier en 1993 un ouvrage qui leur est consacré : The History and artistry of National Resonator Instruments (l'histoire et l'artisanat des instruments à résonateurs National).
Il se suicide par asphyxie au monoxyde de carbone dans son garage en utilisant l'échappement d'une de ses voitures de luxe le 23 avril 2013[3], d'après certains témoignages de cet acte aurait été motivé par le désir d'échapper à des poursuites judiciaires pour pédophilie et agression sexuelle[4].
Citations
« En Papouasie comme à Hawaï, à l'île de la Réunion, à Okinawa, la musique transpire la nature. Tu la sens tout le temps. Les îles ont été les premiers laboratoires de musiques du monde : la manière de jouer en Nouvelle-Bretagne évoque celle du XIXe siècle à Hawaï, où, après la pratique des chants tribaux, sont arrivés les missionnaires et l'harmonie européenne, puis les cowboys mexicains avec leurs guitares aux accordages divers et les yodles, qui étaient alors très populaires. »[5]
« J'ai pas le flouz mais j'ai le blues », au Printemps de Bourges, le samedi 20 avril 1996[6].
« Il y a tant de musique sur cette Terre que je dormirai dans une prochaine vie[7]. »