À Spa, dès le début du XVIIe siècle, d'illustres riches voyageurs, appelés bobelins dans la cité, ont fait l'acquisition de boîtes de Spa (les boëtes[1] de Spa à cette époque) : boîtes à ouvrage, boîtes à couture, boîtes à gants, boîtes à thé[2],[3],[4],[5]... Des artisans renommés (tabletiers, ébénistes ou décorateurs) manufacturaient ces boîtes, appelées également Jolités[6],[7] qui faisaient l'objet de toutes les convoitises[3].
Grâce au savoir-faire de ces artisans et aux techniques utilisées, de très nombreux ouvrages, notamment des boîtes et coffrets, dits en bois de Spa, ont traversé les siècles en conservant tout leur éclat.
↑Edmond Nessel, Traité des Eaux de Spa avec une analyse d'icelles, leurs vertus et usage, vendu à Spa chez J. Salpeteur et à Liège chez la veuve d'Adrien Brixhe, (lire en ligne)