Boîte de SkinnerLa boîte de Skinner (« Skinner box ») est un dispositif expérimental inventé par B. F. Skinner au début des années 1930 dans le but de simplifier l'étude des mécanismes de conditionnement[1]. DescriptionSkinner inventa cet appareil pour tester les capacités des rongeurs et des pigeons à subir un conditionnement opérant, c’est-à-dire faisant intervenir le comportement de l'animal et le renforcement de celui-ci par des stimuli renforçateurs : Renforcement positif :
Renforcement négatif :
Punition positive :
Punition négative :
Elle simplifie l'étude des mécanismes de conditionnement, grâce à l'automatisation de la présentation des stimuli (visuels, auditifs, nociceptifs – par exemple choc électrique), des renforcements (nourriture et eau, notamment), de l'enregistrement des réponses de l'animal (le plus souvent rat ou pigeon), et des associations prévues par l'expérimentateur entre eux. Ainsi l'expérimentateur peut-il faire en sorte que de la nourriture soit délivrée lorsque l'animal a appuyé un nombre de fois déterminé sur un levier, mais uniquement lorsqu'un son aigu a été précédé d'une lumière verte. La boîte de Skinner est en quelque sorte un prolongement de la Thorndike puzzle box[2] utilisée par Edward Thorndike pour mettre en évidence l'apprentissage par essai-erreur chez le chat. Les expériences de Skinner sur les ratsPour sa première expérimentation de sa chambre de conditionnement opérant (1931), Skinner enferme un rat dans une cage où un levier délivre des boulettes de nourriture sous deux conditions : une lampe placée dans la boite doit être allumée, l'animal doit actionner le levier. Le rat atteint les objectifs fixés par l’expérimentateur[3] comme suit (en langage anthropomorphisant) :
Cette expérience démontre le principe de l’apprentissage opérant, on apprend que, dans telles conditions, tel comportement produit tel effet. Pour Skinner ce principe vaut pour l’ensemble du monde animal, homme inclus. Voir aussiNotes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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