Biette de CasinelBiette de Casinel
Biette de Casinel (Biote Cassinel, dite « la Belle Italienne »), née vers 1325 ou 1340 et morte vers 1380 ou 1394 selon le Père Anselme, est une des premières maîtresses connues d'un roi de France[1]. FamilleElle est la fille de François Cassinel[N 1], sergent d'armes du roi Jean le Bon[2] et Alips les Champs[1] ou Alix Deschamps. Elle au moins trois frères, dont Ferry est le second frère (nous ne savons pas lequel des deux autres est l'aîné) :
BiographieElle épouse Gérard de Montagu avant 1336 (née en 1340, elle épouse un homme en 1336???)[N 1]. Dans les années 1360, elle devient l'amante du roi Charles V et certains prétendent qu'elle lui donne un fils, Jean de Montagu (ou Montaigu), en 1363[1] mais cette théorie est contestée par Lucien Merlet qui démontre, dans une biographie de Jean de Montagu, parue dans la Bibliothèque de l’École des Chartes (livre troisième, page 250) que Charles V avait environ 12 ans à la naissance de son supposé fils naturel. Hormis ses enfants illégitimes, elle a trois fils et deux filles de son époux légitime, dont Gérard de Montagu, évêque de Paris et Jean de Montagu, chancelier de France et archevêque de Sens. Elle devient veuve le 17 septembre 1380. Son tombeau se voit dans l'église Sainte-Croix de la Bretonnerie à Paris. Elle ne doit pas être confondue avec sa nièce Gérarde Cassinel, dite « la Cassinelle », qui est la maitresse du dauphin Louis, fils de Charles VI, comme nous l'apprend Juvenal des Ursins qui écrit pour l'année 1414 : « Le roi et monseigneur le dauphin, après qu’ils eurent été à Notre-Dame de Paris faire leurs offrandes et dévotions, partirent de Paris et estoit monseigneur le Dauphin joly, et avoit un moult bel estendart, tout battu à or, ou avoit un K, un cygne et une L. La cause estoit, pourcequ’il y avoit une damoiselle moult belle en l’hostel de la royne, fille de Guillaume Cassinel, laquelle vulgairement on nommait Cassinelle. Si elle estait belle, elle estait aussi très bonne et en avait la renommée. De laquelle, comme on disait, ledit seigneur faisoit le passionné, et pource portait-il le dit mot. » Voir aussiNotes et références
Références
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