Bertrand Mogniat-Duclos, après une enfance passée dans la résidence familiale « La Feredie » située à Furonnières dans le commune de Claix (Isère)[1], se fixe rapidement à Paris[2]. Travaillant avec Amédée de La Patellière dont il est l'ami, il en garde « le sens d'une construction ferme des volumes et de l'équilibre de la composition »[2].
Expositions
Exposition personnelle
Galerie de l'atelier d'art moderne Primavera (Le Printemps), 64, boulevard Haussmann, Paris, 1926[3].
Dumousset et Debureaux, commissaires-priseurs, Mogniat-Duclos, œuvres sur papier - Vente d'atelier, hôtel Drouot, Paris, .
Réception critique
« L'œuvre de Mogniat-Duclos s'inscrit au point de rencontre de l'expressionnisme du début du siècle avec la nouvelle génération qui comprend entre autres La Patellière, Charles Dufresne et Marcel Gromaire. » - René Huyghe, de l'Académie française[6]
« Les vers de Gérard de Nerval : Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, - Le prince d'Aquitaine à la tour abolie, - Ma seule étoile est morte… semblent avoir été écrits pour Mogniat-Duclos. » - Katia Granoff[7]
« Imprécision des lignes, indication vague des volumes, tant de flou donne à sa facture une atmosphère que l'on peut appeler symboliste. » - Gérald Schurr[3]
« On a pu dire qu'il anime ses paysages de personnages pensifs. De l'ensemble de ses peintures se dégage un sentiment de calme. » - Dictionnaire Bénézit[2]