Après avoir obtenu sa maturité (type E, économie) à Berne, il entame d'abord des études de géographie[4] à l'Université de Neuchâtel. En 1995, il reprend des études de droit à l'Université de Neuchâtel jusqu'à l'obtention de sa licence en 1999. En 2003, il obtient un doctorat, puis travaille à l'Office fédéral de la justice jusqu’en 2006[5]. De 2005 à 2006, il est aussi chargé d'enseignement de droit constitutionnel à l'Université de Neuchâtel.
Carrière politique
Il est cofondateur du Parti écologiste suisse et en est le secrétaire général de 1987 à 1995[1].
De 1997 à 1999, il siège au Conseil de ville (législatif) de la ville de Berne[1].
Le , il est élu au Conseil-exécutif bernois, où il prend en charge du département de l'instruction publique. Il est le premier candidat ouvertement homosexuel à accéder à un exécutif cantonal en Suisse[1],[6]. Il est réélu à trois reprises, étant même le candidat le mieux élu en 2010[7].
Le , il annonce qu'il ne se représentera pas pour un quatrième mandat[8]. Il quitte donc le gouvernement le [9].
En , après la vague verte[10],[11] à l'élection du Conseil national, il est pressenti potentiel candidat au Conseil fédéral par des observateurs journalistiques[1],[12].
Il est membre du comité de Pink Cross de 1998 à 2000[14].
En 2019, il est nommé président du Conseil d'administration du groupe hospitalier de l'Île, à Berne[15]. En 2021, il est nommé professeur honoraire à l'Université de Berne[5].
↑ abcd et eLise Bailat, « Bernhard Pulver : « Sincèrement, j’aurais parié que Moutier allait rester bernoise » », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )