Bernard MalamudBernard Malamud
Bernard Malamud en 1979.
Œuvres principales Bernard Malamud (né le à Brooklyn et mort le à Manhattan) est un écrivain américain considéré comme l'un des principaux représentants de la littérature juive d'Amérique du Nord. BiographieBernard Malamud est né le dans le quartier new-yorkais de Brooklyn. Ses parents, Mendel Malamud et Brucha Fidelman , sont[style à revoir] un couple de migrants juifs fuyant la Russie tsariste. Bernard les décrira comme "doux, honnêtes et aimables" (Bernard Malamud biography[pas clair]). Le père tient une épicerie à Brooklyn, au numéro 1111 de Gravesend Avenue, de 1924 à sa mort en 1954. Sa mère souffre d'une maladie mentale et meurt en 1929 à l'hôpital psychiatrique : le futur novelliste n'a que quinze ans. Le seul frère de Bernard, Eugène (oui, en français), naît en 1917 et est diagnostiqué très tôt schizophrène ; il passera l'essentiel de sa vie hospitalisé. Le milieu familial dans lequel il grandit ne porte pas d'intérêt particulier aux manifestations artistiques ; cependant Bernard aime très tôt la lecture et assiste fréquemment à des représentations théâtrales en yiddish. Malamud étudie à l'école secondaire Erasmus Hall de Brooklyn entre 1928 et 1932. Durant cette époque, il aime beaucoup le cinéma et en particulier les comédies de Charlie Chaplin. Il en parle fréquemment avec ses camarades de classe. Il est reçu comme bachelor au City College de New-York en 1936. Il travaille durant un an pour quatre dollars par jour comme stagiaire avant d'obtenir une bourse du gouvernement pour continuer ses études universitaires. Il obtient le titre de Master à l'Université de Columbia en 1942. Peu après il commence à publier dans des revues ses premiers récits brefs. Bien que son désir soit d'être professeur d'anglais, les circonstances font qu'il termine employé au Bureau du recensement à Washington D.C. En 1945 il épouse Ann de Chiara (1917-2007), avec laquelle il aura un fils Paul en 1947 et une fille Janna en 1952. En 1949, il obtient un emploi de professeur à l'Université d'état de l'Oregon. Il quitte ce poste en 1961 pour enseigner l'écriture créative au Bennington College dans le Vermont. Il est enterré au cimetière de Mount Auburn à Cambridge au Massachusetts[1](p177). Œuvre littéraireBernard Malamud est renommé pour ses nouvelles, notamment le recueil Le Tonneau magique (1958), chroniquant sous une forme proche de la parabole la vie des immigrés et descendants d'immigrés juifs d'Europe de l'Est aux États-Unis, dans les quartiers pauvres de Manhattan et Brooklyn. Paru en 1969, Portraits de Fidelman est un recueil de nouvelles satiriques dans lesquelles le personnage récurrent, le peintre Fidelman, incarne la relation ambivalente de Malamud à la figure de l'artiste. Avec Saul Bellow, Malamud est considéré comme l'un des deux maîtres du roman juif-américain, qui ont considérablement influencé les écrivains de la génération suivante tels que Cynthia Ozick et surtout Philip Roth, qui lui consacre un émouvant portrait dans Parlons travail. Parmi les romans de Malamud, il faut retenir le premier, Le Meilleur (1952), fable parodique sur le baseball imprégnée par la mythologie du Graal, qui a été adaptée au cinéma dans Le Meilleur avec Robert Redford, Les Locataires (The Tenants, 1971), qui aborde les tensions entre la communauté noire et la communauté juive en Amérique, et surtout Le Commis (The Assistant, 1957), fable crépusculaire dans laquelle Malamud développe une éthique de la résignation qui lui est caractéristique. En 1966, son roman L'Homme de Kiev (The Fixer), inspiré de l'affaire Beilis, est récompensé par le National Book Award et le prix Pulitzer de fiction. Il est adapté deux ans plus tard au cinéma sous le même titre. Romans
Recueils de nouvelles
Références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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