Bernard Barrera
Bernard Barrera, né le à Marseille, est un officier français. Général d'armée, il est inspecteur général des armées du au [1], après avoir été major général de l'Armée de terre du au et commandant des forces terrestres de l'opération Serval (janvier à ). BiographieFamille et formationBernard Barrera est né le à Marseille du mariage d'Alain Barrera, officier et de Raymonde Jobit[2]. Bernard Barrera effectue ses années de classe préparatoire (« corniche ») au lycée militaire d'Aix-en-Provence[2],[3] puis intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1982 (promotion « Général de Monsabert »). Marié le , il est père de quatre enfants[2]. Bernard Barrera a un lien de parenté avec le vice-amiral Édouard Barrera[4] :
Carrière militaireEn 1986, Bernard Barrera est chef de section puis commandant de compagnie antichar au 2e bataillon de chasseurs à pied puis au 92e régiment d'infanterie comme commandant d'unité où il est projeté avec son unité dans la poche de Bihac Bosnie en 1993. Sa compagnie est citée à l'ordre de la brigade. Comme chef Opérations du Régiment d'Auvergne, il sert au Kosovo, secteur de Mitrovica en 1999-2000.[réf. nécessaire] Il est ensuite nommé au Bureau Conception des Systèmes de Forces (BCSF) de l'état-major de l'Armée de terre en 2000 - 2004, où il conçoit et initie le programme BOA (Bulle opérationnelle aéroterrestre) devenu ultérieurement Scorpion. En 2004, il est nommé chef de corps du 16e bataillon de chasseurs à pied à Saarburg.(Allemagne). Durant ce commandement, il prend part aux opérations Épervier et Dorca au Tchad déployé à Abeché en protection des réfugiés soudanais à l'Est, et Licorne en Côte d'Ivoire, en interposition dans la zone de confiance au nord dans le secteur de Man. De 2008 à 2009, il est auditeur de la 58e session du CHEM, 61e session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale[5]. Promu général de brigade le , il est nommé commandant de la 3e brigade mécanisée[6]. De janvier à , Bernard Barrera assure le commandement de la force terrestre de l'opération Serval (COMBRIG Serval), menée au Mali pour la libération et la restauration de l'intégrité des territoires nord-maliens tombés sous le contrôle des groupes islamiques Ansar Dine et Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO). Il commande la Brigade Serval formée à partir de la 3e BM (Brigade Monsabert) de Clermont Ferrand renforcée d'unités des autres brigades de l'armée de terre (4.000 hommes).[réf. nécessaire] . Pendant 4 mois, Bernard Barrera dirige les troupes françaises lors des opérations de libération à Tombouctou, autour de Gao et pendant la bataille de l'Adrar des Ifoghas, en liaison étroite avec les contingents tchadien (général M Deby) et malien. Pour résoudre un problème de mauvaise qualité des chaussures des soldats, qui se déforment sous l'effet de la chaleur[7], il ordonne aux personnels qui ne sont pas en première ligne de donner leurs propres chaussures à ces soldats[8]. Au retour du Mali, sa brigade est citée à l'ordre de l'armée.[réf. nécessaire] Lors du défilé du 2013, il défile au côté du général (Air) Jean-Jacques Borel, à la tête des hommes qu'il avait menés au combat quelques mois plus tôt[9],[10]. Il est ensuite nommé directeur adjoint de la Délégation à l'information et à la communication de la Défense le [11]. Il est promu général de division le et est nommé sous-chef d’état-major « plans et programmes » de l'État-major de l'armée de terre[12]. Pendant 6 ans, il conduit la modernisation de l'armée de terre (Scorpion) de 2014 à 2017, comme sous-chef (2014 - -2017) puis à la tête de l'état-major de l'armée de terre comme MGAT (2017 - 2020) où il lance le projet capacitaire Titan, extension du programme Scorpion.[réf. nécessaire] Le , il est nommé major général de l'Armée de terre et élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée à compter du [13],[14]. Le , Bernard Barrera est nommé en conseil des ministres inspecteur général des armées et élevé aux rang et appellation de général d'armée à compter du [15],[16]. Il fait ses adieux aux armes dans la cour d'honneur des Invalides à Paris le .[réf. nécessaire] Carrière dans le milieu civilPar un communiqué de presse en date du , le groupe Thales annonce le recrutement de Bernard Barrera en tant que conseiller défense à compter du suivant[17]. Grades militaires
DistinctionsDécorations françaisesBernard Barrera est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « lieutenant-colonel, infanterie ; 21 ans de services. Cité »[22]. Il est fait chevalier de l'ordre le puis promu au grade d'officier dans l'ordre le au titre de « général de brigade. Cité »[23]. Il est fait officier de l'ordre le puis promu au grade de commandeur dans l'ordre le au même titre[24]. Il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite le au titre de « lieutenant-colonel, infanterie ; 17 ans de services »[25]. Il est fait chevalier de l'ordre le puis promu au grade d'officier dans l'ordre le au titre de « colonel, infanterie »[26]. Il est fait officier de l'ordre le puis directement élevé à la dignité de grand officier dans l'ordre (donc sans passer par le grade de commandeur) le au titre de « général de corps d'armée »[27].
Il est nommé caporal d'honneur de la Légion étrangère au titre du 2e régiment de parachutistes par le commandant de la Légion étrangère le 13 juillet 2013. Décorations étrangères
Prix
Publications
Notes et références
Liens externes
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