Dès 1814 il acquiert une formation académique à l'école des Beaux-Arts[2] tout en apprenant le métier dans l'atelier de son père. Après l'abdication de Napoléon Ier, il suit son père en Russie, où le tsar Alexandre Ier confie à celui-ci la direction de la manufacture impériale de porcelaine de Saint-Pétersbourg. En 1820, ils retournent à Paris, rue du Bac, où ils partagent le même atelier et réalisent des toiles « à quatre mains », vendues sous un seul nom. Ce n'est qu'à partir du salon de 1822 que Bernard-Édouard Swebach expose, seul et sous son nom, une toile intitulée Hangar servant d’écurie à des hussards de la garde. Après la mort de son père en 1823, il se libère progressivement de son influence, et s'inspire du romantisme britannique jusqu'en 1838, où il se retire à Versailles et se consacre principalement à la lithographie. Lorsqu'il signe, sa signature est généralement « Ed. Swebach »[3],[4],[2],[5].
Il meurt en 1870 à son domicile, 84 rue Royale à Versailles, auprès de son épouse Jeanne Julie Astier[6].
Œuvres (sélection)
Ses thèmes favoris sont les scènes de genre[7], et les scènes d'Histoire, comportant souvent des chevaux[8].
Toiles
Certaines de ses toiles sont visibles en ligne[8],[9],[3],[10].
Quelques toiles de Bernard-Édouard Swebach
Retraite de Russie
Scène militaire
Chasse à courre au bois de Boulogne
Le Coup de l'étrier
Lithographies
Plusieurs lithographies sont accessibles en ligne[11],[12],[13],[8].
Expositions
Jusqu'en 1838, il expose régulièrement aux Salons[3],[4],[5].
Collections publiques
Des œuvres de Bernard-Édouard Swebach sont détenues par des musées français et étrangers[5],[14] :
Douze gravures en couleurs de Bernard-Édouard Swebach, publiées dans un recueil dénommé Semaine parisienne 1830[13],[17], constituent le « reportage associé » à un récit fait par P. G. Prosper L****** intitulé Souvenir glorieux du Parisien ou Précis historique des journées des 26, 27, 28, 29, 30 et 31 juillet 1830[18].
↑Archives départementales des Yvelines, « État civil : Décès, 1870, 4E 4152 » (Acte de décès de Bernard-Édouard Swebach, avec report acte de naissance), sur archives.yvelines.fr (consulté le ).
↑Société de l'histoire de l'art français, Revue de l'art français ancien et moderne, , 388 p. (lire en ligne), p. 60.
↑ ab et cWikimedia Commons, « Edouard Swebach », sur commons.wikimedia.org (consulté le ).
↑P. G. Prosper L******, Souvenir glorieux du Parisien ou Précis historique des journées des 26, 27, 28, 29, 30 et 31 juillet 1830, 120 p. (lire en ligne).
↑Bernard Edouard Swebach, Wikimedia Commons, « Retraite de Russie », sur commons.wikimedia.org (consulté le ).