Beniamino Stella
Beniamino Stella, né le à Pieve di Soligo dans la province de Trévise, est un évêque italien de l'Église catholique romaine, préfet de la Congrégation pour le clergé de septembre 2013 à 2021. BiographieFormationAprès sa jeunesse en Vénétie, il rejoint Rome en 1960 où il étudie au séminaire pontifical de Rome et à l'université pontificale du Latran. Il est ordonné prêtre, le 19 mars 1966, par son oncle Costantino Stella, archevêque de l'Aquila. Après l'obtention de sa licence en droit canon, son évêque de Vittorio Veneto, son diocèse d'origine, Albino Luciani, futur pape Jean-Paul Ier le destine à l'académie pontificale ecclésiastique, l'école des diplomates du Saint-Siège. Carrière diplomatiqueÀ partir de 1970, il travaille dans différentes nonciatures notamment à Saint-Domingue (en), au Zaïre (en) et à Malte (en). Le 21 août 1987, il est nommé, par Jean-Paul II, archevêque titulaire de Midila (de). Il reçoit l'ordination épiscopale en là basilique Saint-Pierre des mains du pape. Le 7 novembre suivant, il est nommé pro-nonce au Congo (en). Il est transféré comme nonce apostolique à Cuba (en) le 15 décembre 1992 puis en Colombie (en) le 11 février 1999. Le 13 octobre 2007, Benoît XVI le rappelle à Rome pour prendre la tête de l'Académie pontificale ecclésiastique[1]. À la curieIl conserve cette fonction jusqu'au 21 septembre 2013, lorsque François le nomme préfet de la Congrégation pour le clergé en remplacement du cardinal Mauro Piacenza nommé pénitencier majeur[2]. Le , il est nommé par le pape membre de la Congrégation pour les évêques[3]. Le dimanche , François annonce au cours de l’Angélus sa création comme cardinal qui aura lieu le en même temps que celle de dix-huit[4] autres prélats [5]. Il est créé cardinal-diacre et reçoit la diaconie Santi Cosma e Damiano comme titre cardinalice[6]. Le , François le nomme membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi[7]. Il est élevé au rang de cardinal-évêque de Porto-Santa Rufina le . Il atteint la limite d'âge le 18 août 2021, ce qui l'empêche de participer aux votes du prochain conclave. PositionnementDans le cas de paternité biologique de prêtre, il précise que le positionnement est de prendre en compte l’intérêt de l’enfant et sa protection et par conséquent cela crée une série d’obligations permanentes qui, dans la législation de l’Église, ne sont pas compatibles avec l’exercice du ministère sacerdotal. Il affirme également que le problème des enfants dits "illégitimes" ou nés d'une relation entre la mère et un prêtre ne peut pas remettre en cause le célibat sacerdotal qui représente un don précieux pour l’Église latine[8]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
|