En 1924, deux bataillons malgaches deviennent indochinois : le 44e est renuméroté 56e et le 45e prend le numéro 55[4],[7]. Le 41e BCMIC est plus tard renuméroté 44e. Le 42e BCMIC est transformé en 42e bataillon de tirailleurs coloniaux en 1925[5]. L'appellation chasseurs mitrailleurs est rapidement remplacée par mitrailleurs[8].
Les bataillons de chasseurs mitrailleurs sont des unités défensives, constituées afin de pouvoir tenir un front large avec un effectif réduit[9].
Initialement, ils comptaient quatre compagnies à douze mitrailleuses (Hotchkiss modèle 1914) et douze fusils-mitrailleurs (Chauchat ou FM 24)[9],[14],[15]. Les bataillons sont ensuite réorganisés avec une compagnie de fusiliers voltigeurs à 12 FM (identique à celle des régiments d'infanterie) et trois compagnies de mitrailleuses à 16 Hotchkiss et huit FM chacune[9],[16].
↑Henri Eckert, « Entre sortie de guerre et retour en Europe : les contingents d’Indochine de 1918 à 1922: », Outre-Mers, vol. 2, nos 400-401, , p. 57–77 (ISSN1631-0438, DOI10.3917/om.182.0057, lire en ligne, consulté le )
↑« Grasse : La question de la garnison », L'Impartial français, (lire en ligne)
↑ a et b« Les bataillons de mitrailleurs et leurs insignes », Symboles & Traditions, no 232, , p. 8-13 (lire en ligne)
↑« L'Indochine militaire », Le Monde colonial illustré, no 8, , p. 179 (lire en ligne) et « Madagascar militaire », Le Monde colonial illustré, no 10, , p. 230 (lire en ligne)
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 232-233