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Un convoi de 112 navires marchands, escorté par cinq navires de guerre hollandais armés de 24 à 44 canons, est attaqué par une escadre de corsaires français commandée par Jean Bart.
Les corsaires disposent de la supériorité numérique sur les navires d'escorte, ainsi que d'une plus grande puissance de feu. De plus, leurs équipages sont constitués de vétérans très expérimentés.
La bataille commence à 19 heures. La frégate de Jean Bart, le Maure (54 canons), engage le combat avec le Raadhuis-van-Haarlem, le plus puissant des navires hollandais. Trois heures de lutte sont nécessaires pour en venir à bout et son commandant Rutger Bucking est tué. Les autres bâtiments hollandais succombent l'un après l'autre, tandis que vingt-cinq navires marchands sont incendiés et autant capturés. Pour les corsaires, il était temps : seize vaisseaux ennemis et deux brûlots se profilent à l'horizon.
Poursuivi par une véritable meute, l'escadre de Jean Bart et ses prises trouvent refuge au Danemark début juillet puis regagnent Dunkerque, leur port d'attache, le , au nez et à la barbe des vaisseaux britanniques de Benbow et néerlandais de l'amiral Wanzel, avec 1 200 prisonniers.
Navires engagés
Royaume de France
Le Maure, pavillon amiral, frégate, 54 canons, capitaine Jean Bart, 15 tués, 16 blessés
Jacques Garnier (dir.), Dictionnaire Perrin des guerres et des batailles de l'histoire de France, Paris, éditions Perrin, , 906 p. (ISBN2-262-00829-9)
Charles La Roncière, Histoire de la Marine française : Le crépuscule du Grand règne, l’apogée de la Guerre de Course, t. 6, Paris, Plon, , 674 p. (lire en ligne)
Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)