Bataille de Voronej (1943)

Seconde bataille de Voronej

Informations générales
Date au
Lieu Voronej, URSS
Issue Victoire soviétique
Belligérants
Drapeau de l'URSS Union soviétique Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Drapeau de la Hongrie Royaume de Hongrie
Commandants
Aleksandr Vasilevsky
Filipp Golikov
Max Andreïevitch Reiter
Maximilian von Weichs
Hans von Salmuth
Forces en présence
987 000 hommes
2 100 chars
327 900 hommes
960 chars
Pertes
13 876 tués[1] 91 000 morts, prisonniers et blessés
143 chars
765 pièces d'artillerie
2 300 camions[2]

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : L'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : La contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1942-1943 : De Fall Blau à 3e Kharkov

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : Libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : Campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

Front nord et Finlande :

Europe orientale :


Front d’Europe de l’Ouest


Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Bataille de l’Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

La bataille de Voronej ou offensive Voronej-Kastornoe selon la dénomination utilisée dans l'historiographie soviétique, est une opération de l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale.

Elle se déroule du au , six mois après la première bataille de Voronej, et marque la quatrième phase de l'offensive générale soviétique pour l'hiver 1942-1943 dans le secteur sud du front de l'Est. Elle suit immédiatement l'offensive Ostrogojsk-Rossoch.

Cette nouvelle manœuvre en tenaille des forces soviétiques, rendue extrêmement difficile par les intempéries de l'hiver, est menée par les troupes du front de Voronej sous les ordres du général Golikov, remontant depuis le sud, en collaboration avec le flanc gauche du front de Briansk du général Maks Reiter venant du nord[3].

La 2e armée allemande déployée sur l'importante tête de pont de Voronej et les troupes hongroises encore présentes sur le front, après la défaite totale et catastrophique du gros des forces hongroises en janvier, sont attaquées sur leurs flancs, menacées d'encerclement et forcées à une désastreuse retraite en plein milieu du terrible hiver russe.

Les pertes de l'Axe furent considérables, la Deuxième Armée n'échappa que par miracle à une destruction complète et une nouvelle brèche énorme s'ouvrit dans le front de l'Axe. Elle laisse ouverte la direction de Koursk, qui sera libérée pendant l'opération Étoile qui suit, et menace aussi par le sud l'important bastion d'Orel.

Notes et références

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