Plusieurs révoltes populaires éclatent dans le nord de la Sicile en avril 1860 contre l'autorité du roi des Deux-Siciles, régnant depuis Naples. Partisan de l'unité d'Italienne, Giuseppe Garibaldi y voit l'occasion de fédérer autour du prince piémontais Victor-Emmanuel II le Mezzogiorno[1].
Il prend la tête de 1 162 volontaires et débarque à Marsala le 11 mai 1860. Après avoir reçu un soutien populaire à Salemi, le 14, il doit affronter les troupes des Bourbons[1].
Déroulement
Le 15 mai, les Chemises rouges de Garibaldi font face à l'armée du royaume des Deux-Siciles sur la colline de Pianto Romano, à Calatafimi, à proximité de Ségeste[1].
Après plusieurs heures de bataille, essentiellement au corps-à-corps et à la baïonnette, et malgré leur large infériorité numérique, les garibaldiens dénombrent 32 morts dans leurs rangs, contre 36 parmi leurs adversaires, et environ 150 blessés de chaque côté[1].
La victoire pour Garibaldi est plus morale que militaire, puisqu'elle permet de ragaillardir ses partisans, qui augmentent en nombre en Sicile, et de décourager les Napolitains[1].