Barcelo (P-11)
Le Barcelo (P-11) (ou Barceló en castillan[1]) est un patrouilleur rapide de littoral[2], fabriqué en 1975 à Brême en République fédérale d'Allemagne et commissionné par l'Armada espagnole en 1976. Il constitue le premier bâtiment de la classe Barcelo et est retiré du service à la fin 2009. HistoriqueDom Antoine BarceloLa désignation du bâtiment est un hommage de la marine espagnole à Dom Antoine Barcelo (1716–1797)[3], amiral originaire des Baléares qui, entre autres faits d'armes, commandait la flotte durant le blocus franco-espagnol de Gibraltar (1779-1783) dans le contexte de la Guerre d'indépendance des États-Unis. Par ailleurs, l'amiral Barcelo patrouillait contre les pirates barbaresques à l'aide de chebecs, petits navires rapides de Méditerranée. L'écu du patrouilleur P-11 ressemble au blason de Dom Antoine Barcelo[4]. ConstructionLe Barcelo (P-11) est construit dans les chantiers ouest-allemands de Lürssen Werft à Brême, à l'instigation du gouvernement espagnol moyennant un cofinancement du Ministère de la Défense et du Ministère de la Marine et du Commerce. Il est le premier bâtiment de la classe Barcelo, série de patrouilleurs rapides, et le seul à être construit en RFA, les cinq autres patrouilleurs sont fabriqués par le chantier national de Bazan à San Fernando, Andalousie, Espagne. MissionsOutre le fait d'escorter le yacht de la famille royale (Juan Carlos I) le Fortuna depuis 1976, la mission principale de la classe Barcelo est de contribuer à l'Action Maritime de la Marine espagnole (Acción Marítima de la Armada). Ceci inclut les tâches suivantes :
Fin de serviceLa quille intervient après 33 ans de service et conformément à la nécessité de restructuration des unités visant à réduire les coûts dictée par le plan d'austérité de la marine espagnole (plan de austeridad de la Armada). Le le Barcelo effectue sa dernière navigation, à la suite de quoi il est immobilisé aux môles de l'Arsenal de la Carraca à Cadix avant d'être retiré du service sur la liste officielle des navires de guerre de l’Armada[5], le [6]. Bibliographie
Voir aussiNotes et références
Liens externes
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