Bano Barry a fait ses études primaires et secondaires dans différents établissements de Macenta, Mali, Koundara, Gaoual, Tougué, Forécariah et Boffa, car son père était fonctionnaire d’État.
Il obtient le Baccalauréat à Labé et orienté en agronomie mais ne voulant pas faire cela[3], il est orienté en science sociale et il obtient le concours d’accès à l’enseignement supérieur.
Orienté en anglais, sur un effectif de quarante étudiants, il était le seul garçon donc il renonce avant d’être réorienté en langue française pour finir par être sociologue.
Revenu en Guinée, il obtient une bourse d’excellence de la Francophonie. il repart à Montréal où il soutient sa thèse de doctorat en février 1998.
Parcours d'enseignant-chercheur
En mars 1998, il revient en Guinée pour travailler à l’université comme enseignant-chercheur intervenant dans les universités guinéennes, africaines et européennes[4].
Il est vice-recteur de l’Université Général Lansana Conté (UGLC) de Sonfonia de 2006 à 2011, Directeur de Master de Socio-anthropologie de la santé de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia[5] et président de la commission de contrôle des effectifs des étudiants boursiers de l’État dans les universités privées guinéennes[6].
A partir du 13 juillet 2017, il est Conseiller chargé de l'enseignement supérieur à la présidence de la république[8].
Il est nommé ministre de l'éducation nationale et de l'alphabétisation le 19 juin 2020 jusqu'à la chute du régime condé le 5 septembre 2021, avant d'être remplacer par Guillaume Hawing.
Alpha Amadou Bano Barry, Alpha Bacar Diallo et Mohamed Campbel Camare, Observatoire, Étude situationnelle sur la famille
en Guinée, Conakry, Université de Conakry, , 122 p. (lire en ligne)
Amadou Bano Barry, « La Guinée à la croisée des chemins », dans Ndongo Samba Sylla, Les Mouvements sociaux en Afrique de l’Ouest, Paris, L'Harmattan, , 456 p. (ISBN978-2-296-99862-9, présentation en ligne), p. 421-441