Luck est prostituée à Bangkok dans la rue Thaniya presque exclusivement réservée à une clientèle masculine japonaise. Elle retrouve un ancien client du nom d'Ozawa. Ils vont partir ensemble dans la campagne thaïlandaise...
Angkanang Kunchai (chanteuse emblématique du Mor lam dont "Isan Lam Plearn", son premier grand succès dans les années 1970, est aussi la chanson du générique de fin de Bangkok Nites)[11],[12] : Sai, la voyante de Luck
Surachai "Nga" Jantimathawn[13] (fondateur de la « pleng peua chiwit » (เพลงชีวิต) avec le groupe Caravan Band[14], ce que l'on peut traduire par "chansons de la vie") : le fantôme du poète militant Chit Phumisak
Production
Genèse et développement
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Distribution des rôles
« Aucun acteur professionnel. Tout le casting a été recruté parmi les clients et les prostituées des bars de la rue Thaniya », affirme Katsuya Tomita.
Tournage
Une partie du tournage s’est déroulée à Soi Thaniya, le principal quartier chaud japonais de Bangkok, où s’alignent des dizaines de bars à hôtesses et karaokés. Tourner à Soi Thaniya n’a pas été une mince affaire, tant la méfiance nourrie vis-à-vis des médias par les Japonais et les Thaïlandais propriétaires des bars est grande[15]. Tomita raconte qu'après quatre ans de fréquentation des gens du quartier :" Tout s’est fait à l’asiatique, par des rencontres face-à-face et sur la base d’une confiance mutuelle"[16].
Une autre partie du tournage s'est déroulée dans la campagne thaïlandaise en Isan ; mais aussi, avec l'aide de la réalisatrice américano-laotienne Mattie Do, au Laos, en particulier à Long Tieng[17].
Sortie
Accueil critique
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,8/5[18].
Notes et références
La bande son du film va du hip hop philippin et japonais aux musiques populaires de Thaïlande telles le Mor lam.
↑Jean-Philippe Garric (directeur), Cahier du CAP n°5. Les dimensions relationnelles de l'art : processus créatifs, mise en valeur, action politique, Editions de la Sorbonne, , 264 p., Bangkok Nites page 263
↑Philippe Bergues, « Le royaume sur grand écran c'est... "Bangkok Nites" du cinéaste japonais Katsuya Tomita », Gavroche Thaïlande, (lire en ligne)
↑Bangkok Nites (Livret avec le DVD avec un entretien avec Katsuya Tomita par Dimitri lannni et Quatorze chants pour Luck, texte de Phillipe Azoury), Survivance, 28 p., Glossaire, genre musicaux, Phleng Phuea Chiwit
↑Arnaud Dubus, Thaïlande : Histoire, Société, Culture, Paris, La Découverte (éditions), , 224 p. (ISBN978-2-7071-5866-6), La "musique pour la vie" des années 1970 et 1980 pages 200, 201, 202 et 203
↑Arnaud Dubus, « Thomita Katsuya fait son cinéma à Bangkok », Gavroche Thaïlande, no 282, , p. 21 (lire en ligne [PDF])