Balthazar FaureBalthazar Faure est un homme politique français né le à Roche-en-Régnier (Haute-Loire) et décédé le à Saint-Jean-de-Losne (Côte-d'Or). Il est connu comme étant un républicain intransigeant avec le catholicisme. Le député montagnardHomme de loi à Yssingeaux avant la Révolution, il est président du tribunal de la ville. Il devient député de la Haute-Loire à la Convention, siégeant sur les bancs de la Montagne et est également membre du club des Jacobins. Lors du procès de Louis XVI le il vote pour la mort. À la suite du décret du de cette même année qui institue la levée en masse, Faure accompagné de Jean-Baptiste Lacoste, est envoyé en mission en Haute-Loire le afin de satisfaire la mobilisation; le département est alors fortement remué par des actes anti-révolutionnaires conduits par des royalistes et des religieux réfractaires[1]. Il est rappelé le par le comité de salut public. Un décret du le nomme représentant aux armées ou luttant contre le « fanatisme clérical » il abolit le culte catholique à Nancy et annonce la déprêtrisation des religieux. En Lorraine, il épure les autorités locales et fait arrêter Marat Mauger, leader du mouvement hébertiste local qu'il fait déférer à Paris pour usurpation de pouvoir et exactions[2]. Réaction thermidorienneBalthazar Faure est mis en accusation par Joseph Nicolas Pierret, nouveau représentant en mission dans le département de Meurthe. Un libellé, écrit par Jean-Claude Boutay, administrateur du canton de Sarreguemines, intitulé Balthazard Faure député de la Haute-Loire, démasqué, le vilipende ouvertement[3]. Faure est tenu par la Convention de se justifier; le , le député Genevois intervient en sa faveur. Il écrit trois lettres à Joseph Zangiacomi ou il lui avoue qu'il a été dans l'erreur jusqu'au 9 thermidor. Il y fait également part de ses fautes sur certaines de ses politiques locales mais ne désavoue pas sa position et les mesures prises par les montagnards à la Convention. Il demande également à Zangiacomi à être entendu « sur toutes les pièces, sur tous les faits, sur l'ensemble de toute sa conduite »[4] Sous le directoire et le ConsulatIl est élu député de la Meurthe au Conseil des Cinq-Cents le 23 vendémiaire an IV. En , Faure s'inquiète du brigandage contre révolutionnaire en Haute-Loire et demande l'intervention de l'armée. Il siège ensuite entre au Conseil des Anciens le 22 germinal an VI, au titre de la Haute-Loire. Sous le règne consulaire, il siège comme député de la Haute-Loire au Corps législatif jusqu'en 1803. Il termine sa carrière comme greffier de la justice de paix de Toul, puis comme greffier du tribunal de première instance de Saint-Jean-de-Losne en Côte-d'Or. Sources
Notes
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