Aymon († vers 1050) est un évêque de Belley de la première moitié du XIe siècle. Son origine fait débat, notamment sur son appartenance à la dynastie des Humbertiens.
Biographie
Ses origines ne sont pas connues et plusieurs hypothèses sont avancées. Pour plusieurs auteurs[Note 1],[6], Aymon peut être le second fils du comte en Maurienne et des Belleysans, Amédée Ier († vers 1051/1060), fils du comte Humbert, et ainsi appartenir à la famille des Humbertiens.
La filiation avancée pour lier Aymon aux Humbertiens repose sur une note manuscrite accompagnant une charte non datée[6]. L'auteur de la notice de la Foundation for Medieval Genealogy souligne que cette note est incorrecte, puisque son auteur confond Amédée III avec Amédée Ier, et qu'un siècle les sépare[6]. Une seconde hypothèse serait qu'il soit le fils du comte [de Belley] Amédée († vers 976/990)[6].
Aymon est évêque de Belley, Aymo Bellicensis episcopus[6]. Il est mentionné dans deux actes d'échange de l'année 1032[6], avant le [7].
Si sa filiation avec les Humbertiens est avérée, il doit très probablement être le neveu de son prédécesseur sur le siège du diocèse de Belley, Odon († avant 1029)[4].
↑Georges de Manteyer, Les Origines de la maison de Savoie en Bourgogne (94 0-1060), Rome, Cuggiani, 1899, 284 pages.
↑Maxime Reymond (1919), Les origines de la maison de Savoie.
↑Camille Renaux, Le comté humbertien de Savoie-Belley : ses origines et ses variations jusque dans les origines et ses variations jusque dans les premières années du XIIe siècle, vol. 3, L. Chaduc, , 67 p., p. 48.
↑ a et bLaurent Ripart, « Le diocèse de Belley comme foyer de la principauté savoyarde » dans Le Bugey, 102 (2015), p. 51-64 (présentation en ligne sur www.academia.edu).
↑ abcde et f(en) Charles Cawley, « Aymon », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).
↑Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, (lire en ligne), p. 293, no 1743 et p. 294, no 1744.