La date de naissance d'Aymar ou Adhémar de Roussillon n'est pas connue. Il est mentionné pour la première fois avec ses parents, dans un charte datée du mois de [1]. Il appartient à la famille dauphinoise de Roussillon[2],[3].
Il est le fils d'Artaud IV, seigneur de Roussillon[4],[3],[5]. L'historien Antoine Vachez (1832-1910) indique que la mère pourrait être Artaude de Forez, fille de Guigues IV de Forez[4], mais cette information n'est pas confirmée. Selon le site Internet de généalogie MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), elle aurait pu être une fille cadette de Guigues/Guy III de Forez[5],[6].
À partir de 1276, « les trois églises de Lyon, de Vienne et de Valence » se trouvent entre les mains des Roussillon qui prennent le parti des princes de Bourgogne et de Savoie contre les Angevins en Provence[8]. Le , un « traité d'alliance en plaid et en guerre est signé entre Louis de Savoie, seigneur de Vaud, frère d'Amédée comte de Savoie, chevalier, et Aymar de Poitiers, comte de Valentinois, contre Aymar de Roussillon, archevêque de Lyon, Amédée de Roussillon, évêque de Valence et Die, Artaud seigneur de Roussillon, au diocèse de Vienne, et tous leurs parents, clercs ou laïques. »[9].
En 1278, il obtient les bénéfices du prieuré de Taluyers[7].
↑Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier - Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 651-653.
↑ ab et cJules Chevalier, « Amédée de Roussillon, évêque de Valence et de Die (1276-1281) », Bulletin de l'Académie delphinale, vol. 29, , p. 180-181 (lire en ligne).
↑ abcd et eAntoine Vachez, Recherches historiques et généalogiques sur les Roussillon-Annonay, Louis Brun, 1895-1896, 64 p. (lire en ligne), pp. 597-598
publiée dans la Revue du Vivarais, 11 - 12 - 1 tome 3 - 4, pp.538-551, 595-610, 1-14.
↑(en) Charles Cawley, « « Guy IV de Forez (-1241) », dans « Burgundy kingdom – Forez & Lyon », ch. 1 : « Comtes de Forez et de Lyon », section B : « Comtes de Lyon et de Forez (Comtes d'Albon) », sur fmg.ac/MedLands (consulté en ).
↑ abc et dDenyse Riche, L'ordre de Cluny à la fin du Moyen Âge : le vieux pays clunisien, XIIe-XVe, Saint-Étienne, Publication de l'université de Saint Etienne, (1re éd. 1991), 765 p. (ISBN978-2-86272-192-7 et 2-86272-192-1, lire en ligne), p. 200, 263
↑Paul Fournier, Le royaume d'Arles et de Vienne (1138-1378): Étude sur la formation territoriale de la France dans l'Est et le Sud est, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne [PDF]), p. 243-250.
Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, 1912-1926 (volumes présents sur gallica.bnf.fr, présentation en ligne).
Bruno Galland, « Le rôle politique d'un chapitre cathédral : l'exercice de la juridiction séculière à Lyon, XIIe – XIVe siècle », Revue d'histoire de l'église de France, Letouzey et Ané, t. 75, no 195, , p. 273-296 (ISSN0048-7988, lire en ligne)(BNF32856860).