Avertin de Tours
Avertin (°? - † 1180 ou 1189), nom francisé d'Aberdeen, dit aussi parfois saint Livertin ou saint Ibertin, était un ermite venu de Grande-Bretagne, ami de Thomas Becket. Il est reconnu comme saint par l'Église catholique, et célébré le 5 mai. Histoire et traditionSelon la légende, Avertin serait né au XIIe siècle en Grande-Bretagne, de parents nobles et très religieux. Avertin fut ermite à Tours, en France, avant d’être ordonné diacre par Thomas Becket, qu’il accompagna au concile de Tours, en 1163. Après le martyre de Thomas Becket en 1170, Avertin reprit une vie érémitique en Touraine, puis serait devenu curé de Vençay (aujourd'hui Saint-Avertin) où il serait mort et enterré en 1180 ou 1189. CulteLa popularité du culte à saint Avertin se développe du XVe au XVIIIe siècle dans l'Ouest de la France[1] et en Bretagne[2]. Saint Avertin, connu aussi sous le nom de saint Iverzin, est honoré surtout dans le Finistère, à l'église Saint-Mathieu de Morlaix (la statue est désormais au musée départemental breton de Quimper), à l'église Saint-Mélaine de Morlaix, à Plouezoc'h (dans une chapelle disparue), à Plestin-les-Grèves, à Kergloff où il est connu localement sous le nom de saint Libertin), mais aussi dans les Côtes-d'Armor, à Trédaniel et à Coëtmieux, et en Maine-et-Loire, à Luigné par exemple. Il est célébré le 5 mai.
Le saint était souvent invoqué pour les maux de tête, mais parfois aussi contre la dysenterie[3]. La commune de Vençay, où la légende le fait mourir, prend le nom de Saint-Avertin au XIVe siècle. Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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