L'origine de cet odonyme n'est pas connue. Une lauzière est un dépôt ou une carrière de lauzes, pierres plates pouvant servir de couverture de toits. Ce nom est à rapprocher de celui de la rue de la Sablière, toute proche. Il est toutefois possible qu'on puisse l'attribuer à Achille-Dominique Gautier de Lalauzière (ou de La Lauzière), mort au no 4 de cette avenue en 1875, à l'âge de 79 ans[1], d'après des documents généalogiques. On note l'existence de la villa de la Lauzière, qui aboutit sur l'avenue.
Historique
L'existence de cette voie de circulation remonte à l'ouverture de la voie ferrée en 1837. De la même époque date la rue Dubois, qui court parallèlement, de l'autre côté de la voie.
Au no 22, une propriété édifiée à la fin du XIXe siècle par l'acteur asnièrois Eugène Silvain[7], afin que sa maîtresse, fragile des poumons, respirât l'air pur d'Asnières[8]. Il y vécut[9] jusqu'à sa mort avec son épouse, l'actrice Louise Hartman[10] qui y mourut également[11]. Leur fils Jean, dramaturge[12], y naquit en 1902[13].
↑Gustave (1858-1919) Auteur du texte Baguer, Institut départemental de sourds-muets et sourdes-muettes. Asnières. Notice. 1894-1899. (Signé : G. Baguer.) / Préfecture de la Seine, (lire en ligne)
↑Explication des peintures, sculptures et autres ouvrages, Veuve Hérissany, (lire en ligne)
↑Salon des indépendants (35 ; 1924) Auteur du texte, Société des artistes indépendants. 35, Catalogue de la 35e exposition 1924 : au Grand Palais des Champs-Elysées, du 09 février au 12 mars / Société des artistes indépendants, (lire en ligne)