Il est qualifié par la critique de « dernier des romantiques ».
Biographie
Né rue Saint-Antoine à Paris[2], Auguste Marie Boulard devient en 1841 élève de Léon Cogniet durant trois années, avant de s’installer en 1843 à Anvers, où il possède de la famille, réside Groenplaats, y exécute des marines et des scènes de pêches et copie dans les églises et musées les maîtres flamands, dont Rubens et Antoine van Dyck[3].
Boulard débute au Salon en 1847 avec un portrait[5] et y envoie régulièrement des scènes de genre, des natures mortes, des paysages, des marines, des scènes d’intérieurs et des portraits, jusqu'en 1868 ; à cette date, son adresse est au 16, quai d'Anjou[6].
À partir de 1865, il réside à Cayeux et se consacre aux scènes rustiques, aux représentations de la vie rurale et s’intéresse aussi aux pêcheurs et à leurs intérieurs ; Cayeux où il s'était installé avec Dupré[9].
En 1878, il fait partie du comité de l'exposition chez Durand-Ruel consacrée à Honoré Daumier, dont il était l'ami[10].
Jean Riverain, Dictionnaire des peintres célèbres du XIXe siècle : école française, Paris, Larousse, , 155 p., 24 cm (OCLC749558259, lire en ligne).
Frédéric Chapey, Auguste Boulard, 1825-1897 : le dernier des romantiques, Lisle-Adam, musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq, 1994 (ISBN9782950842718). — Catalogue de l'exposition du au ..
Dominique Lobstein, « Auguste-Marie Boulard, ami et collectionneur d'Honoré-Victorin Daumier », Bulletin de la société franco-japonaise d'art et d'archéologie, no 18, 1998, pp. 3-18.