Marc Antoine Auguste Jullien, né le à Amiens[1] et mort le à Paris[1], est un journaliste et diplomate français.
Biographie
Fils ainé de Jullien de Paris et frère de l’ingénieur Adolphe Jullien, Auguste Jullien fut d’abord, de 1811 à 1816, élève de Pestalozzi à Yverdon, avant de vivre 2 ans avec sa mère à Lausanne où il eut J.-E. Mieg, un collaborateur de Pestalozzi, comme précepteur[2]. Après avoir fait des études de droit à Paris, il a été attaché à la Revue encyclopédique dont son père était le directeur. Il la dirigea lui-même en 1829 et 1830 et, en 1831, il s’adjoignit Anselme Pétetin[3].
En 1848, il travaillait à la Semaine, lorsqu’il fut envoyé à Francfort avec le titre de secrétaire de légation[3]. Quand Henri Charles Savoye, qui remplissait les fonctions de chargé d’affaires, fut remplacé, il donna sa démission[3]. En 1849, lors du changement de rédaction au Siècle, il intégra ce journal[3].
Edmond Texier le décrit comme « un homme de mérite et un journaliste de savoir sous un extérieur très modeste[3]. »
↑Auguste Jullien, Adolphe Jullien et Alfred Jullien, Lettres des enfants Jullien, 1812-1816, élèves chez Pestalozzi : onze lettres des enfants Jullien, alors âgés de sept à douze ans, adressées à leurs parents depuis l’Institut Pestalozzi d’Yverdon, Paris, Centre de documentation et de recherches Pestalozzi, , 111 p., 24 cm (OCLC601459498, lire en ligne).
↑ abcdef et gEdmond Texier, Biographie des Journalistes : Histoire des journaux, Paris, Pagnerre, , 256 p. (lire en ligne), p. 129-30.
Sources
Edmond Texier, Biographie des Journalistes : Histoire des journaux, Paris, Pagnerre, , 256 p. (lire en ligne), p. 129-30.
Liens externes
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