Auguste Ernest d'AbovilleAuguste Ernest d'Aboville
Auguste Ernest, vicomte d'Aboville, est un homme politique français du Second Empire et des débuts de la Troisième République né le à Paris et mort le au château de Rouville à Malesherbes, dans le Loiret. BiographieAuguste Ernest d'Aboville est le second fils d'Augustin Gabriel d'Aboville, général d'Empire, et de Nathalie Drouin de Rocheplatte. Il suit ses études à l'ancien collège Rollin de Paris puis entre en 1839 à l'école polytechnique de Paris et en 1840 à l'école d'application de Metz. Il est brièvement lieutenant au premier régiment d'artillerie, démissionne puis s'installe dans l'ancienne commune de Rouville dans le Loiret où il se consacre à l'économie agricole[1]. Il épouse le 21 mai 1844, Noémie Bertrand de Rivière (1828-1885). Il a eu notamment comme enfants :
Il est maire de Glux-en-Glenne (Nièvre) de 1858 à 1861 puis député du Loiret de à [1]. Il est battu aux élections sénatoriales du dans le Loiret[1]. Il est l'arrière arrière-grand-père du navigateur Gérard d'Aboville et le beau-père du journaliste légitimiste Arthur de Boissieu. Antidreyfusard, il souscrivit au Monument Henry (11e liste)[2]. Son fils, le lieutenant-colonel Albert, Marie, Henri d'Aboville fit Saint-Cyr (promotion "du Sultan") et devint général de Brigade. Lieutenant-colonel en 1891, il fut promu sous-chef du 4e bureau le 8 octobre 1894. Entré en fonction le 5, il inaugura ses nouvelles fonctions par un coup d’éclat. Consulté le 6, il fut à l'origine des suspicions portées à l'encontre du capitaine Dreyfus en affirmant reconnaître son écriture sur le fameux bordereau. Cette pseudo-expertise sera démentie par le meilleur expert de France. Il est l'un des témoins dans le procès de Rennes en 1899[3]. Sources
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Lien externe
|