Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent de Marie-Thérèse Dunand, « La vie d'un facteur d'orgues au milieu de XXe siècle », in : Les orgues de Lyon, 1992, p. 69-75..
La famille d'Athanase Dunand est d'origine rurale. Son père enseignait l’horticulture au lycée Sandar à Limonest.
Il fut apprenti chez Charles Michel Merklin & Kuhn, à Lyon, où il reçut une formation complète : ébénisterie, mécanique, tuyauterie, acoustique, et harmonisation. Après huit ans de travail chez Merklin, il crée son entreprise à Villeurbanne en 1933.
L'un de ses premiers travaux, en 1933, est le relevage de l'orgue de Neuville-sur-Saône comportant 13 jeux. Son premier orgue neuf fut pour la paroisse de Crest dans la Drôme en 1934.
Dans une première période, son travail reflète l'apprentissage dont il a bénéficié chez Merklin. En 12 ans, il réalise près de 27 instruments. À partir de 1950, il découvre l'orgue d'Allemagne du Nord, l'orgue classique français et espagnol. Cet élargissement lui permet la création d'instruments aux tendances diverses, et parfois une connotation romantique comme à Sainte-Marie de la Guillotière à Lyon. Cet orgue a été transféré paroisse Sainte-Thérèse à Villeurbanne.
Réalisations majeures
Saint-Chamond : en 1949, pour le centenaire de leur école, les anciens élèves du collège des Maristes décident de relever et agrandir l'orgue de la chapelle[1].
Saint-Étienne, cathédrale St-Charles. En 1967, Athanase Dunand signe un marché important avec la Cathédrale St-Charles. Construction d'un grand 16 pieds de 4 claviers[3].
Lyon, Église Saint-Bruno-les-Chartreux, 1970 : Dunand réalise un relevage et transfère la soufflerie dans la crypte. Il peut alors installer huit nouveaux jeux[4]« PM69000330 », notice no PM69000330.
Troyes, église Saint-Martin-ès-Vignes, 1970, Athanase Dunand en collaboration avec l'organiste Jean-Marie Meignein, relève l'orgue de Saint-Martin-ès-Vignes que le facteur Louis Le Bé avait installé en 1554. Il réalise une reconstruction complète de l'orgue. L'orgue ainsi complété dispose de 43 jeux contre 14 en 1554[5].
La Chaise-Dieu, église abbatiale Saint-Robert : restauration à l'identique entre 1971 et 1976 de l'orgue de Prade et de Marin Carouge datant de 1726. En 1976, l'orgue est finalisé par Jean Dunand[6].
Orgues construits, restaurés ou agrandis
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent de Pierre-Marie Guéritey, Michelle Guéritey, Les orgues de Lyon, Association régionale de diffusion et d'information musicales, 1992, p. 74[7]..
1952-1953 : Châteauneuf-de-Galaure, installation et modification de l'orgue de la famille Luquet de Saint-Germain avec ajout d'un clavier ce qui le porte à 10 jeux sur deux claviers et pédalier[13]
1953-1954 : Lyon, Saint-Nizier
1955 : Saint-Paul-Trois-Châteaux, chapelle des Maristes
↑Famille qui l'a donné au diocèse, car elle n'en avait pas l'utilité il comportait alors 1 clavier et un pédalier. Le diocèse le plaça au séminaire d'Aubenas