Association des éditeurs belgesAssociation des éditeurs belges (ADEB)
L’Association des éditeurs belges (ADEB) regroupe les éditeurs belges de langue française et des distributeurs et diffuseurs de livres actifs en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a pour vocation la représentation, l’information et l’animation de tous ces professionnels, dont elle est le porte-parole. Elle regroupe près de 80 maisons d’édition belges, ainsi que des distributeurs[1]. Son siège social est à Bruxelles (avenue Roger Vandendriessche 18, 1150 Woluwe-Saint-Pierre), mais elle dispose aussi d’un siège d’exploitation en Wallonie (rue de la Province 15, 4100 Seraing)[2]. HistoriqueL’ADEB a été fondée en 1935 sous le nom de Syndicat des éditeurs belges. En 1971, elle a pris le nom d’Association belge des éditeurs de langue française (ABELF) avant de devenir, en mai 1984, l’Association des éditeurs belges (ADEB[3]). [Quand ?], l'’ADEB a été active dans la campagne autour du prix règlementé du livre[4]. [Quand ?], elle s’est battue, avec l'aide de Reprobel, pour une rémunération équitable des éditeurs dans le cadre des licences légales. Enfin, l’ADEB a également mené un combat sur les taux de TVA afin que le livre numérique bénéficie du même taux de TVA que le livre papier[5] (6%). L’ADEB est active dans différents organismes comme la Fédération des Éditeurs européens (FEP[6]), l’Union internationale des éditeurs (IPA[7]), la Foire du livre de Bruxelles et le Partenariat Interprofessionnel du Livre et de l’Édition numérique (PILEn)[8]. Tous les ans, elle publie les statistiques de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles[9]: chiffres du marché du livre, chiffres de production éditoriale. Depuis sa création, l’ADEB a connu plusieurs directeurs. Julien De Reymaeker a dirigé l’association durant une vingtaine d’années. Bernard Gérard lui a succédé en 1985. Sous sa direction (1985–2020), l’ADEB s’est davantage professionnalisée. L’association est devenue un partenaire privilégié et reconnu du secteur. En mars 2020, au départ à la retraite de Bernard Gérard, Benoit Dubois[10],[11] a repris le flambeau en tant que directeur, après en avoir été le président durant huit ans, entre 2011 et 2019. Aujourd’hui, l’ADEB est présidée par Simon Casterman, directeur des éditions du même nom. ActionsL’ADEB a mis en place la campagne « Tout le monde lit » et « Un livre belge dans ma valise » pour promouvoir la lecture auprès des jeunes et l’édition belge. Lancée en 2018, l’opération « Tout le monde lit[12]» encourage le quart d’heure de lecture quotidien dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle propose via son site internet (www.toutlemondelit.be) des outils à destination des enseignants. Le point d’orgue de l’opération se situe le 23 avril, à l’occasion de la journée mondiale du livre, où tout un chacun (des enfants aux grands-parents en passant par les écoles, les entreprises…) est invité à prendre 15 minutes de son temps pour lire. Mais elle se décline aussi tout au long de l’année, notamment par des animations dans les classes, l’organisation de conférences pour les enseignants… L’opération est portée par l’ADEB, de concert avec les éditeurs de jeunesse et scolaires, la Foire du livre de Bruxelles et le Centre de littérature jeunesse de Bruxelles, en réaction aux résultats très faible des élèves belges en compréhension à la lecture, révélés par les études PIRLS et PISA successives. Elle a pour objectif d’attirer l’attention du grand public, des entreprises et du monde de l’enseignement sur cet enjeu. Lancée à l’été 2020, la campagne « Un livre belge dans ma valise » a pour objectif de mettre en valeur la qualité et la diversité des ouvrages édités en Wallonie et à Bruxelles. Groupes de travailLes éditeurs membres de l’ADEB sont invités à participer à différents groupes de travail[13]. Prix Ex-librisCréées en 1981[14], les Prix Ex-Libris récompensent chaque année des journalistes belges qui « communiquent le mieux et le plus leur passion pour les livres ». En 2003, ils ont été attribués, pour la presse écrite, à Jean Sloover, critique dans «Le Vif-L'Express», et dans la catégorie Audiovisuel, conjointement à Nicole Debarre, l'une des voix culturelles de la RTBF depuis une quinzaine d'années, et Thierry Bellefroid, du journal télévisé de la RTBF[15]. En 2009, ils ont été décernés aux journalistes Daniel Couvreur et Soraya Amrani[14], et en 2010 à Hugues Dayez et Christelle Dyon[16]. Notes et références
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