Assemblée des amisLes assemblées des amis, appelées plus communément Aa, sont des groupes informels et secrets de jésuites nés au XVIIe siècle dans un but d'entraide et de soutien spirituel. Les "Aa" existent jusqu'au XXe siècle. HistoireLes Assemblées des amis naissent au XVIIe siècle dans les collèges jésuites et regroupent tout en les chapeautant les groupes fervents et les congrégations mariales apparus antérieurement. La première Aa apparait en 1630 dans le collège de la Flèche[1]. Dès le départ, ces groupes s'engagent dans une entraide secrète. Cette volonté de discrétion s'explique par le souhait de se retrouver entre personnes animées du même idéal spirituel dans un monde qui se méfie des dévots. Le but est d'avoir un groupe d'amis à qui l'on puisse confier dans une totale discrétion les mouvements de son âme. Les membres d'une Aa, peu nombreux et au maximum une vingtaine font donc preuve d'une très grande solidarité. Au sein de ces groupes, les membres pratiquent des réunions hebdomadaires au cours desquelles chacun s'exhorte et énumère ses propres faiblesses[1]. Il arrive que les Aas naissent également chez les Sulpiciens[1]. Aas localesLyonParmi les personnalités connues suspectées de faire partie d'une Aa lyonnaise il y a Charles Démia ou Jacques Linsolas. Influentes dès l'époque moderne, les Aas lyonnaises jouent un grand rôle dans la lutte contre la déchristiannisation révolutionnaire, puis dans la reconquête religieuse du XIXe siècle. L'influence de ces groupes sur une grande partie des institutions religieuses de la ville existe jusqu'au XXe siècle[2]. Toulouse
BibliographieGénéralités
Aas locales
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