Arthur JaffeArthur Jaffe
Arthur Jaffe, né le à New York est un physicien mathématicien nord-américain qui travaille principalement dans la théorie quantique des champs axiomatique. BiographieJaffe étudie d'abord la chimie à l'Université de Princeton (B.A. 1959), puis les mathématiques à l'Université de Cambridge (au Clare College, B.A., 1961). En 1961, il retourne à Princeton, où il obtient en 1966 un doctorat en physique avec Arthur Wightman et des diplômes en mathématiques, physique et chimie. Entre-temps, il est en 1963-19644 avec Wightman à l'IHÉS à Paris, où il rencontre également Res Jost et Klaus Hepp. En 1966, il est à l'Université Stanford et à partir de 1967 assistant professor à l'Université Harvard, où il est en 1970 professeur de physique, puis en 1973, professeur de mathématiques ; entre 1987 et 1990 il est président du département de mathématiques. Il est actuellement (2015) à Harvard professeur de « mathématiques et de science théorique » sur la chaire de Landon T. Clay. Il a été professeur invité à l'ETH Zurich en 1968, date qui marque le début d'une collaboration avec notamment Robert Schrader (de), Konrad Osterwalder et Jürg Fröhlich, ainsi qu'à l'Université Rockefeller, à l'Université de Rome « La Sapienza » et à l'Université de Princeton. Prix et responsabilités
TravauxDans une série d'articles avec James Glimm parus de 1969 à 1972, il crée les fondements d'une « théorie quantique des champs constructive », présentée dans leur livre : Glimm, Jaffre Quantum physics : a functional integral point of view (1981, 1987). Ils justifient aussi l'emploi de la technique de renormalisation indépendamment de la théorie des perturbations et sont les premiers à démontrer l'existence de théories quantiques des champs relativistes non triviales (en dimension spatiale 2 ou 3, le cas de la dimension 4 est ouvert) et l'existence de diverses phases dans les théories quantiques des champs. Plus tard, il travaille entre autres sur la théorie de jauge et en géométrie non commutative. Son article avec Frank Quinn[2] dans le Bulletin de l’American mathematical society de 1993 a suscité un débat sur le rôle de la rigueur mathématique en mathématiques appliquées, et notamment dans la théorie des cordes, discussion sollicitée par les auteurs[3]. Publications
Notes et références
Liens externes
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