Il est principalement connu pour Le mensonge chrétien, série de onze volumes déclarant que Jésus de Nazareth n'a pas de caractère historique.
Il est aussi critique musical et a écrit plusieurs livres sur François Rabelais.
Biographie
Octave Louis Heulhard, connu sous le nom d'Arthur Heulhard, est né à Lormes dans la Nièvre, le .
Orphelin à 12 ans, il est légalement émancipé à 17 ans, il s'installe à Paris en 1866. Il écrit alors pour La Réforme où il est secrétaire de rédaction puis dans Le Courrier français où il a une chronique quotidienne[1].
Il écrivit aussi des critiques musicales dans des journaux comme La Vérité ou L'Art musical.
Entre 1908 et 1910 il écrivit les 11 volumes de son œuvre la plus célèbre Le mensonge chrétien.
Il mourut à Troyes le ; sa mort fit la première page du Figaro le [2].
Rabelais chirurgien, applications de son Glossocomion dans les fractures du fémur, et de son Syringotome dans le traitement des plaies pénétrantes de l’abdomen, Ed. Lemerre, 1885.
Rabelais légiste. Testament de Cuspidius et contrat de vente de Culita, traduits avec des éclaircissements et des notes et publiés pour la première fois d’après l’édition de Rabelais, Ed. Dupret, 1887.
Rabelais. Ses voyages en Italie. Son exil à Metz, 1891.
Une lettre fameuse, Rabelais à Erasme, Librairie de l’Art, 1902.
Œuvres sur la Musique
Étude sur « Une folie à Rome », opéra-bouffe de Federico Ricci, avec un avant-propos par Albert de Lasalle, Ed. Bachelin-Deflorenne, 1870.
La Fourchette harmonique, histoire de cette société musicale, littéraire et gastronomique, avec des notes sur la musicologie en France, Ed. Lemerre, 1872.
La Chronique Musicale, revue bimensuelle de l’art ancien et moderne. 11 vol. gr. In-8°, Ed. Alcan-Lévy, 1873-1876.
Incendies des salles de l’Opéra, 1763-1781-1788-1871-1873, 1873.
La Foire Saint-Laurent son histoire et ses spectacles, Ed. Lemerre, 1878.
Jean Monnet, vie et aventures d’un entrepreneur de spectacles au XVIIIe siècle, avec un appendice sur l’opéra comique de 1752 à 1758, Ed. Lemerre, 1884.
Bravos et sifflets, Ed. Dupret, 1886.
Œuvres diverses
Le Moniteur du bibliophile, du libraire et de l’amateur d’estampes, 1878-1880.
Scènes de la vie fantaisiste, Ed. G. Charpentier, 1884.
Bi-centenaire de la mort de Corneille. Pierre Corneille, 1606-1684. Ses dernières années, sa mort, ses descendants, Ed. Rouam, 1884.
La Revanche économique : nouvelle percée des Alpes contre le Saint-Gothard; traité de Francfort, Ed. Dubreuil, 1887.
Entre deux stations, illustrations par Albert Robida, Ed. Librairie illustrée, 1888.
La Finance à l’Exposition de 1900 : La Ville de l’Or (le Pont au Change), projet d’une exposition financière, P. Ollendorff, 1896.
Villegagnon, roi d’Amérique (1510-1572). Un homme de mer au XVIe siècle, E. Leroux, 1897[3].
Critique
L'historien Maurice Goguel dit d'Arthur Heulhard qu'il est le plus prolifique des « polémistes dont l'œuvre tient plus du roman historique que de l'histoire »[4]. De son côté le mythiste Paul-Louis Couchoud parle de lui comme « d'un homme d'une érudition déréglée »[5].
↑Paul-Louis-Choucoud et Robert Stahl, « Jésus Barrabas », dans G. A. Van den Bergh van Eysinga, Paul-Louis Couchoud et Robert Stahl, Premiers écrits du christianisme, Rieder, coll. « Annales d'histoire du christianisme », (lire en ligne), p. 455
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