Arrondissement du Selfkant de Geilenkirchen-Heinsberg

L'arrondissement du Selfkant de Geilenkirchen-Heinsberg est un arrondissement de l'ancien district d'Aix-la-Chapelle. Avec ce dernier, il appartient initialement à la province de Rhénanie et depuis 1946 à la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Depuis le 1er janvier 1972, son territoire se situe dans l'arrondissement de Heinsberg et dans la région urbaine d'Aix-la-Chapelle. Le siège administratif se trouve à Geilenkirchen.

Géographie

Arrondissements voisins

L'arrondissement de Geilenkirchen-Heinsberg est limité au nord dans le sens des aiguilles d'une montre, en commençant par les arrondissements d'Erkelenz (de), Juliers (de) et Aix-la-Chapelle. La province néerlandaise du Limbourg se situe à l'ouest[1].

Selfkant

Le territoire de l'arrondissement comprend - à l'exception de la période sous administration néerlandaise - le Selfkant (de), la région la plus occidentale d'Allemagne[2].

Histoire

Emplacement de l'arrondissement

Le 1er octobre 1932, l'arrondissement de Geilenkirchen et la majeure partie de l'arrondissement d'Heinsberg fusionnent pour former l'arrondissement de Geilenkirchen-Heinsberg[3]. La structure administrative change plusieurs fois dans la période qui suit :

L'arrondissement comprend désormais 46 communes :

Bureau Communes (situation en 1968)
Sans bureau Geilenkirchen, Heinsberg, Übach-Palenberg, Teveren[6]
Baesweiler Baesweiler, Oidtweiler
Brachelen Brachelen, Lindern, Randerath
Gangelt Breberen-Schümm, Gangelt, Schierwaldenrath
Heinsberg-Campagne Schafhausen, Unterbruch
Immendorf-Würm Beeck, Immendorf, Puffendorf, Setterich, Süggerath, Würm
Karken Karken, Kempen, Kirchhoven
Oberbruch-Dremmen Dremmen, Horst, Oberbruch, Porselen
Selfkant Havert, Hillensberg, Höngen, Millen, Süsterseel, Tüddern, Wehr
Waldenrath Aphoven, Birgden, Waldenrath
Waldfeucht Braunsrath, Haaren, Saeffelen, Waldfeucht
Wassenberg Birgelen, Effeld, Ophoven, Orsbeck, Wassenberg

Dans le cadre de la réforme territoriale de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, les quatre communes du bureau d'Oberbruch-Dremmen sont initialement fusionnées le 1er janvier 1969 pour former la nouvelle commune d'Oberbruch-Dremmen. Le 1er juillet 1969, la loi réorganisant les communes de l'arrondissement de Geilenkirchen-Heinsberg entre en vigueur[7] :

  • Breberen-Schümm, Schierwaldenrath et Birgden sont incorporées à la commune de Gangelt.
  • Havert, Hillensberg, Höngen, Millen, Saeffelen, Süsterseel, Tüddern et Wehr fusionnent pour former la nouvelle commune de Selfkant .
  • Aphoven, Schafhausen et Unterbruch sont incorporés à la ville de Heinsberg.
  • Les bureaux de Gangelt, Heinsberg-Campagne, Selfkant et Waldenrath sont dissous.

Par la loi d'Aix-la-Chapelle (de) du 1er janvier 1972, d'autres communes sont fusionnées et l'arrondissement est dissous :

  • Baesweiler, Oidtweiler, Puffendorf et Setterich fusionnent pour former une nouvelle commune de Baesweiler.
  • Geilenkirchen, Teveren, Lindern, Beeck, Immendorf, Süggerath et Würm fusionnent pour former la nouvelle ville de Geilenkirchen.
  • Heinsberg, Karken, Kempen, Kirchhoven, Oberbruch-Dremmen, Randerath et Waldenrath fusionnent pour former la nouvelle ville d'Heinsberg.
  • Brachelen fait partie de la ville d'Hückelhoven.
  • Braunsrath, Haaren et Waldfeucht fusionnent pour former la nouvelle commune de Waldfeucht.
  • Birgelen, Effeld, Ophoven, Orsbeck et Wassenberg ont fusionné pour former la nouvelle commune de Wassenberg.
  • À l'exception de la commune de Baesweiler, qui fait partie du district d'Aix-la-Chapelle, l'ensemble de l'arrondissement fait partie du nouveau arrondissement de Heinsberg.

Évolution de la démographie

Année Habitants
1933 91 099[3]
1939 92 845[3]
1950 96 688[3]
1960 119 000[3]
1971 139 000[8]

Administrateurs de l'arrondissement

Blason

Les armoiries montrent le lion de Juliers dans le premier quartier, qui, comme le perroquet représenté ci-dessous, est tiré des armoiries de la ville de Geilenkirchen. Le lion d'argent dans la moitié gauche de l'écu est la figure commune de la ville d'Heinsberg. Le droit d'utiliser ses propres armoiries est accordé à l'arrondissement par un document du gouvernement du Land daté du 1er mars 1950[9].

Liens externes

Références

  1. « Deutsche Verwaltungsgeschichte Rheinprovinz, Aachen », sur www.eirenicon.com (consulté le )
  2. Alltag „zwischen Mark und Gulden“. Der Selfkant unter niederländischer Auftragsverwaltung 1949 bis 1963 (PDF).
  3. a b c d e et f « Deutsche Verwaltungsgeschichte Rheinprovinz, Kreis Geilenkirchen », sur www.eirenicon.com (consulté le )
  4. territorial.de: Kreis Geilenkirchen-Heinsberg
  5. « Portal Rheinische Geschichte: Kreis Heinsberg » (version du sur Internet Archive)
  6. von der Stadt Geilenkirchen mitverwaltet
  7. Gesetz über den Zusammenschluß der Gemeinden des Amtes Oberbruch-Dremmen
  8. Statistisches Jahrbuch für die Bundesrepublik Deutschland 1973. digizeitschriften.de
  9. Heraldry of the World: Selfkantkreis.