Arnold Pasquier est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement (Énsa de Paris-Belleville) et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8[1] et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathile Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies). En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains[2] à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse «Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage Celui qui aime a raison[3]. Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développe avec L'Italie (2012)[4], puis Borobudur (2015)[5]. L'ensemble de ses œuvres audiovisuelles en relation avec la danse ont fait l'objet d'un dépôt d'archive au Centre national de la danse à Pantin (CN D) en 2021[6].
Réalisations cinéma et vidéo
Ensemble des films réalisés, projets personnels et travaux de commande (section en cours de rédaction et de mise à jour).
1986 : Angela, Denis et moi, court métrage, VHS, 35 min
2011 : C'est déjà demain, vidéo dans le projet déambulatoire de la Cie A Table, DVCpro, 12 min
2012 : Camera Obscura, court métrage, DVCpro, 7 min 45 s
2012 : Les trois têtes, film de danse documentaire coréalisé avec Mickaël Phelippeau, DVCpro, 24 min
2012 : L'Italie, court métrage. Une production bathysphère productions, 35 mm/HD, 22 min
2012 : Hasta siempre, amor-Buenos Aires, court métrage, HD, 3 min 37 s
2013 : Si c'est une île, c'est la Sicile, moyen métrage, DVCpro, 44 min
2015 : Borobudur, long métrage. Une production Too Many Cowboys, HD, 80 min - Prix FNC Lab long-métrage, 44e édition Festival du Nouveau Cinéma de Montréal
Travaux présentés sous forme d'installations vidéo ou sonores.
1988 : Warmth and Dazzling (Chaleur et Éblouissement), installation vidéo VHS, 80 min
1990 : D'une journée surchargée…, installation vidéo, 2 moniteur U-matic, 2 × 6 min
1998 : Désiré, installation vidéo, U-matic, 2 × 33 min
1998 : La Joy, installation photographique, 1 diapositive + 1 bande son, 30 min
1998 : Nous n'allons pas mourir ?, installation photographique de 42 images + bande son, 19 min
2000 : C'est merveilleux, installation sonore pour le film du même non et son spatialisé, boucle de 33 min
2004 : I paesi che vagheggiamo occupano in ogni momento molto piu spazio..., installation vidéo, 2 × 30 min
2005 : Les plaques, Exposition des artistes résidents à la Cité des Arts de Paris. Présentation de deux plaques de marbre gravées.
2008 : Les trois contents, installation vidéo coréalisée avec la chorégraphe Julie Desprairies, DVcam, 2 × 16 min
2012 : La Fabrique des Films, exposition à l’initiative de pointligneplan, présentée du 6 juin au 16 juillet 2012 à la Maison d’Art Bernard Anthonioz de Nogent-sur-Marne, sous la direction de Jean Breschand et Christian Merlhiot.
2017 : Douze films réalisés et déployés dans l'exposition "Lina Bo Bardi, enseignements partagés"[7], ENSA de Paris-Belleville : Exposition : récit d'une fabrique, 30 min ; Fora Temer Agora, 8 min ; La discussion autour du SESC Pompeia et du MASP, 59 min ; Les mots de Lina, 58 min ; Mode d'emploi - La fabrique du mobilier, 65 min ; Mode d'emploi - La fabrique des maquettes, 64 min ; Mode d'emploi - la fabrique des maquettes d'études, 25 min ; Mode d'emploi - La fabrique des structures d'exposition, des chevalets du MASP et de la fenêtre du SESC Pompeia, 54 min ; Visite Rome, 28 min, Visite São Paulo, 86 min ; Une pluie d'été, 41 min
2018 : L'amour moderne [le jour la nuit], installation double écran,HD, 9 min 42 s
2019 : Wuppertal, un film exposé, Installation comprenant La Machine de Peur, le film Tourné de page et 28 photographies de repérages Exposition présentée dans la Mezzanine basse de l’ENSA-PB[8], du 28 mars au 11 avril 2019.
2019 : Lina Bo Bardi, enseignements partagés[7], ENSA de Paris-Belleville : Exposition dans le cadre de la 2° Biennale d'Architecture d'Orléans[9] : L'amour moderne [solitude], HD, 35 min ;Une pluie d'été, 41 min ; Les mots de Lina, 58 min ; Mode d'emploi - La fabrique du mobilier, 65 min ; Mode d'emploi - La fabrique des maquettes, 64 min ; Mode d'emploi - La fabrique des structures d'exposition, des chevalets du MASP et de la fenêtre du SESC Pompeia, 54 min.
2019 : La première fois, installation sonore sur un texte de Anne-Marie Garat, La maison du crieur, Montauban, rencontres littéraires Lettres d'Automne[10], Montauban
Mises en scène de spectacles de théâtre et d'opéras et scénographies.
1995 : Les fruits tombants sans qu'on les cueille, chorégraphie et mise en scène en collaboration avec Didier Bastide, Production : Théâtre Gorki, Tachkent, Ouzbékistan.
2000 : Anacréon ou l'Amour fugitif, réalisation des vidéos (décors et en direct sur scène), mise en scène de Christian Gangneron, présenté au Pala Fenice al Tronchetto, Teatro La Fenice, Venezia,
2001 : La Verita in cimento, dispositif video pour un opéra d'Antonio Vivaldi, mis en scène par Christian Gangneron dans une scénographie de Thierry Leproust, une production ARCAL.
2002 : Le Château des Carpates, dispositif video pour un spectacle musical, mis en scène par Xavier Ricard, une production ARCAL.
2003 : Un obus dans le cœur et Mot de passe, projection de diapositives et vidéos pour un spectacle de théâtre de Christian Gangneron, une production ARCAL.
2004 : Têtes pansues, images vidéos pour un spectacle de Christian Gangneron, Arcal, Ensemble 2e2m.
2007 : Le Requiem, opéra contemporain sur un livret de Jean Cocteau et une musique d'Antoine Duhamel, opéra, Théâtre de l’Apostrophe, Scène nationale de Cergy-Pontoise, 75 min
2008 : Les Grands Airs de l’opérette Viennoise, Théâtre Olympe de Gouges, Montauban.
2008 : Hôtel Senigallia, Performance, Satellite Brindeau, Le Havre.
2017: L'Amour moderne [Paris], Atelier « inter-écoles » Fémis / Conservatoire d’art dramatique, réalisation d’un film présenté sous forme d’une performance lors de la restitution des projets le samedi 1er avril 2017.
2017: O amor moderno [Minhocão], performance,13/07/2017, arte VERBO, Galeria Vermelho, São Paulo, Brazil.
Chef-opérateur et monteur
Collabore comme chef-opérateur et monteur sur des réalisations de films.
2006 : Le Vent, le vent de Frank Smith (m.m, image DVcam, montage)
2006 : Dancing Killing de François Nouguiès (l.m, image DVcam, montage)
2009 : Eureka de Frank Smith (m.m, image DVcam, montage)
2010 : Dans la nuit de Stéphanie Ditche & Plus de sera la chute de Christophe Pellet dans le programme de films Les dernières répliques (c.m, image HD)
2015 : Viaggio nella dopo-storia de Vincent Dieutre (l.m, image HD)
2015 : Le Film des questions de Frank Smith (m.m., image HD, montage)
2016 : Les bandes annonces du Moulin d'Andé, programme de 16 courts métrages réalisé pour le Céci.
2015 : Trilogie de nos vies défaites de Vincent Dieutre (l.m, image HD)
2016 : Le Film des visages de Frank Smith (m.m., image HD, montage)
2017 : Le Film de l'impossible de Frank Smith (l.m., image HD, montage)
2018 : Le Film du dehors de Frank Smith (l.m., image HD, montage)
2018 : 50+1 Cinétracts de Frank Smith (l.m., montage)
2018 : Cercle, Carré, Rectangle, (c.m, image HD) films réalisés lors des répétitions du projet chorégraphique de Julie Desprairies au Théâtre Malraux, scène nationale, Chambéry Savoie en mai 2018.
2019 : Le Film à jamais de Frank Smith (l.m., image HD)
2005 : Vue sur la mer, parcours chorégraphique pour de Julie Desprairies pour l'aéroport Santos Dumont de Rio de Janeiro dans le cadre du festival Riocenacontemporânea