Arianta xatartiiArianta xatartii
Arianta xatartii (Hélice de Gérona)
Arianta xatartii ou « Hélice de Gérona » est un escargot européen de la famille des Helicidae. NomL'espèce est décrite en 1834 par Joseph Farines (1792-1864), naturaliste originaire des Pyrénées-Orientales, sous le nom d'Helix xatartii. Il dédie l'espèce à un autre naturaliste de la même région, Barthélemy Xatart (1774-1846), qui vivait lui-même à Prats-de-Mollo en Vallespir[1], d'où viennent les premiers spécimens récoltés de cet escargot grâce à ses indications, ainsi que le signale Farines dans sa publication[2] :
Son nom en français est Hélice de Gérona[3], qui vient du nom espagnol de la ville de Gérone, située un peu plus au sud en Catalogne, mais hors de son aire de distribution. TaxonomieD'abord incluse en 1834 par Joseph Farines dans le genre Helix[2], l'espèce est ensuite déplacée vers le genre Arianta. En 2001, le malacologiste néerlandais Edmund Gittenberger considère Arianta xatartii comme une espèce valide, avant d'en faire une sous-espèce de Arianta arbustorum en 2004, puis de la valider de nouveau comme espèce en 2007 après avoir fait une nouvelle analyse des données disponibles, ainsi qu'en raison de l'histoire géologique spécifique à son milieu[4]. DistributionArianta xatartii est présent dans la partie des Pyrénées située entre la partie supérieure du Vallespir, vallée la plus méridionale des Pyrénées-Orientales et de la Catalogne nord en France, et l'Alt Empordà, la comarque de la Catalogne espagnole située immédiatement de l'autre côté de la frontière[1]. La population principale de l'espèce, difficile à estimer, est concentrée sur un territoire d'une surface de 8 km2, au-dessus de 1 200 mètres d'altitude, entre Prats-de-Mollo-la-Preste et Camprodon[4]. Joseph Farines indique avoir trouvé les plus nombreux individus notamment à Prats-de-Mollo près de la frontière au Coll de les Moles (1 432 m), situé au sud-est du Col d'Ares, et à Camprodon sur le chemin de Nuria[2]. Plus tard en 1864, Louis Companyo rapporte avoir récolté des individus dans d'autres lieux proches et souvent situés à plus de 2 000 m d'altitude, notamment vers le Cambre d'Aze, et dans la vallée d'Eyne ou dans celle de Llo[5]. De par son aire de distribution très réduite, cette espèce est inscrite dans la Liste rouge de l'UICN dans la catégorie vulnérable[3],[6]. DescriptionEn 1834, Joseph Farines mentionne des individus dont la coquille est d'une hauteur de 11 mm et d'un diamètre de 18 mm. Il en donne la description suivante à l'état adulte[2] :
Il donne également une description des individus juvéniles[2] :
Voir aussiBibliographie
Liens externes
Notes et références
|