L'archidiaconé de Richmond est créé vers 1088 et doté par Thomas, archevêque d'York[4]. À l'origine, il comprenait les parties occidentales du Yorkshire et du Lancashire, ainsi que la majeure partie des comtés de Cumberland et de Westmorland, et était l'archidiaconé le plus riche et le plus étendu d'Angleterre[4]. Ses riches impropriétés(en) comprenaient Easingwold, Bolton, Clapham(en) et Thornton Steward[4]. Cependant, en 1127, le roi Henri Ier d'Angleterre retire Allerdale et Cumberland de l'archidiaconé pour former le nouveau diocèse de Carlisle[4]. En guise de compensation pour cette perte, Thurstan, archevêque d'York, confère à l'archidiacre tous les privilèges et prérogatives d'un évêque, à l'exception du fait qu'il ne pouvait pas ordonner, consacrer ou confirmer[4]. L'archidiacre disposait de son propre tribunal consistoire(en) à Richmond dans le Yorkshire, où les testaments étaient reconnus légalement, les licences et les facultés accordées, et où toutes les questions d'ordre ecclésiastique étaient traitées. Il exerçait seul la surveillance du clergé dans sa juridiction, y compris l'octroi et la révocation de bénéfices[4].
En 1541, le roi Henri VIII crée le diocèse de Chester dans le Lancashire, dans lequel la fonction d'archidiacre de Richmond est incorporée, bien que ses pouvoirs judiciaires aient été transférés au diocèse d'York[4]. Bien que ses revenus aient sérieusement diminués et que sa position soit devenue celle d'un commissaire élu par l'évêque de Chester, l'archidiacre continue à exercer la même autorité, judiciaire notamment, que ses prédécesseurs[4] et conserve sa stalle au sein du chœur de la cathédrale d'York[4]. Cependant, en 1805, la fonction est décrite comme une simple « sinécure »[5].
En 1836, l'archidiaconé de Richmond est transféré à la juridiction du nouveau diocèse de Ripon[4] dans le Yorkshire, et en le tribunal consistoire de Richmond est aboli, ainsi que tous ses autres peculiars(en)[4].
Lors de la création du diocèse de Leeds[6] en 2014, l'archidiaconé reçut le territoire de l'archidiaconé de Craven(en) et fut renommé Archidiaconé de Richmond et Craven[7]. Elle fait aujourd'hui partie du territoire épiscopal de l'évêque de Ripon(en)[8].
↑Arms of Dalby: Gules, a chevron ermine between three round buckles or (Burke, Sir Bernard, The General Armory, London, 1884, p.257)
↑Arthur Perceval Purey-Cust, Heraldry of York Minster, 1890-96, p.78 [1]: "At the south-west corner of the monument to Archbishop Savage (Archbishop of York 1501-1507) there is a figure of an angel holding a shield emblazoned with arms similar to those which were on Thomas Dalby's monumental tablet, viz., a garb impaling a chevron ermine between three buckles. The latter is the cognizance of Dalby, but it is difficult to identify the former accurately. Torre, in his MS. history of the Minster and its property, mentions this coat as existing in the prebendal house of Stillington, " in the hall window," " in the window" of the dining-room above stairs," and carved in stone on the chimney-piece of the same, with another shield containing a garb only. He thus labels them " Richmond Archdeaconry impaling Dalby." For want of more definite information I must accept his statement, but neither in the Diocesan Record Offices of York or Chester, nor in the British Museum, can I find any seal shewing what the device of the Archdeaconry of Richmond actually was."